San Pedro/Journée de l’excellence et du mérite : La 7e édition prévue en juillet
Initiée par la Direction régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (Drena) de San Pedro, la Journée régionale de l’excellence et du mérite (Jrem) sera à sa 7e édition, du 11 au 13 juillet 2024.
En prélude à l’événement, Diarrassouba Moussa, le directeur régional de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, était face à la presse locale le 22 mai 2024, dans les locaux d’un complexe hôtelier de la place.
Il envisageait, à travers cette conférence de presse, appeler chaque citoyen à jouer sa partition chacun à son niveau, afin qu’avec l’apport de tous, de meilleures pistes de solutions puissent être trouvées pour une éducation de qualité.
Selon lui, les États généraux de l’éducation nationale (Egena) ont été institués par la tutelle, de sorte que les problèmes de l’école ivoirienne soient identifiés. Cela, afin que chaque entité de la société puisse prendre sa part de responsabilité dans la dynamique d’amélioration du système.
Il envisageait, à travers cette conférence de presse, appeler chaque citoyen à jouer sa partition chacun à son niveau, afin qu’avec l’apport de tous, de meilleures pistes de solutions puissent être trouvées pour une éducation de qualité.
Selon lui, les États généraux de l’éducation nationale (Egena) ont été institués par la tutelle, de sorte que les problèmes de l’école ivoirienne soient identifiés. Cela, afin que chaque entité de la société puisse prendre sa part de responsabilité dans la dynamique d’amélioration du système.
"L’État ne peut pas tout faire. La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a, alors l’État fait ce qu’il peut. À nous citoyens de faire ce que nous pouvons également", a exhorté le Drena.
Les états généraux ont permis de cibler un certain nombre de failles qui minent l’Éducation en Côte d’Ivoire. À savoir, la non effectivité de la décentralisation, l’absence des élus locaux auprès de l’école, la démotivation du personnel d’encadrement, l’insuffisance de classes, de matériels et d’enseignants.
Cette carence en infrastructures scolaires crée un écart de proportionnalité avec le nombre pléthorique d’élèves disponibles dans la ville balnéaire. Ce qui signifie que l’État dépend énormément du privé, quand on sait qu’à San Pedro, les statistiques font état de 11 établissements secondaires publiques contre 106 établissements secondaires privés. Cela équivaut, à peu près, un total de 24 mille élèves au secondaire public, contre environ 58 mille élèves au privé.