59es Assemblées annuelles du Groupe de la Bad/Adesina Akinwumi: "Les économies africaines résilientes malgré les défis majeurs du moment"
Au cours de la cérémonie d'ouverture de la 59e édition des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) qui a eu lieu ce mercredi 29 mai 2024, au Kenyatta International Convention Centre de Nairobi (Kenya), le président de cette institution financière, Dr Akinwumi Adesina, s’est réjoui du niveau de résilience qu’affichent les économies africaines.
En présence des Chefs d’Etat et de gouvernement, d’éminentes personnalités du secteur privé, de la société civile et de l’ensemble des délégations des Nations amies, Dr Akinwumi Adesina a souligné de prime abord que les 59es Assemblées annuelles de la Bad marquant son 60e anniversaire interviennent dans un contexte de défis mondiaux majeurs.
Malgré l’ampleur de ces défis, selon le patron du Groupe de la Bad, les économies africaines montrent de la résilience face au changement climatique, les tensions géopolitiques, l’inflation mondiale et l’augmentation de la dette.
« La Bad prévoit que la croissance du Produit intérieur brut (Pib) réel de l’Afrique passera de 3,1 % en 2023 à 3,7 % en 2024 et 4,3 % en 2025. De plus, malgré les vents contraires, plus de la moitié des pays africains (31) ont enregistré des taux de croissance du Pib réel plus élevés en 2023 qu’en 2022. Et surtout, 10 pays africains figurent parmi les 20 économies à la croissance la plus rapide dans le monde », a-t-il indiqué.
Selon Akinwumi Adesina dont le mandat prend fin en 2025, les économies africaines restent confrontées à des tensions géopolitiques accrues, la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, l’augmentation des paiements du service de la dette et le changement climatique.
« Nous devons être résolus à prendre des mesures décisives pour bâtir des économies plus résilientes au climat. C’est pourquoi je salue le Président Ruto pour avoir organisé le Sommet africain sur le climat ici au Kenya, où nous avons convenu collectivement de placer l’Afrique au cœur des efforts mondiaux contre le changement climatique, en particulier pour l’adaptation climatique », a-t-il encouragé.
Le Groupe de la Banque africaine de développement obtient des résultats
Dans une dynamique de mutation de l’architecture financière mondiale, le président de la Bad s’appuie sur les résultats par la Bad. Il a cité en exemple les High 5 (5 priorités) initiés en 2016, dont les financements ont impacté la vie de plus de 400 millions de personnes.
Présentant un bilan de l’année passée, il a indiqué que « le programme de la Bad a eu des impacts significatifs sur le continent avec 11 millions de fermiers ayant accès à des technologies agricoles améliorées ; 8 millions de personnes ayant accès à de nouvelles installations sanitaires ; 3,5 millions de personnes ayant accès à des infrastructures de transport améliorées ; 2,8 millions de personnes ayant accès à de meilleurs services de santé ; 1 million de personnes ayant accès à de l’eau potable ; et plus de 443 000 entreprises ayant accès à des financements ».
De la réactivité de la Banque africaine
Sur un plateau mondial marqué par des crises sécuritaires, la Bad, a en croire son président Dr Akinwumi Adesina, a, lorsque la guerre en Ukraine a éclaté, posé des risques énormes pour la sécurité alimentaire en Afrique.
En termes de prévention, il a confié que la Banque a lancé une facilité de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars pour soutenir les ambitions de l’Afrique de réduire sa dépendance alimentaire sur une période de deux ans.
« En avril 2024, nous avons approuvé des prêts et des subventions de 1,496 milliard de dollars pour la production alimentaire d’urgence dans 35 pays. Avec un soutien supplémentaire de 323 millions de dollars du Japon, des États-Unis, de la Norvège, de l’Allemagne et des Pays-Bas, nous avons entièrement engagé plus de 1,8 milliard de dollars pour 35 pays », a révélé le patron du Groupe de la Bad.
Dans la même veine, il a annoncé que cette action de la Bad a atteint 10,5 millions de fermiers et soutenu la production de 26 millions de tonnes de nourriture, évaluées à 10,79 milliards de dollars, soit 90 % de notre valeur cible.
Notons en définitive que le Groupe de la Banque africaine de développement soutient fermement les économies africaines. En 2023, ses financements ont totalisé plus de 10 milliards de dollars, couvrant toutes nos priorités des High 5 : Éclairer et Alimenter l’Afrique ; Nourrir l’Afrique ; Industrialiser l’Afrique ; Intégrer l’Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations africaines. Ces High 5 sont les accélérateurs du développement de l’Afrique.
Didier ASSOUMOU, envoyé spécial à Nairobi au Kenya
Malgré l’ampleur de ces défis, selon le patron du Groupe de la Bad, les économies africaines montrent de la résilience face au changement climatique, les tensions géopolitiques, l’inflation mondiale et l’augmentation de la dette.
« La Bad prévoit que la croissance du Produit intérieur brut (Pib) réel de l’Afrique passera de 3,1 % en 2023 à 3,7 % en 2024 et 4,3 % en 2025. De plus, malgré les vents contraires, plus de la moitié des pays africains (31) ont enregistré des taux de croissance du Pib réel plus élevés en 2023 qu’en 2022. Et surtout, 10 pays africains figurent parmi les 20 économies à la croissance la plus rapide dans le monde », a-t-il indiqué.
Selon Akinwumi Adesina dont le mandat prend fin en 2025, les économies africaines restent confrontées à des tensions géopolitiques accrues, la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, l’augmentation des paiements du service de la dette et le changement climatique.
« Nous devons être résolus à prendre des mesures décisives pour bâtir des économies plus résilientes au climat. C’est pourquoi je salue le Président Ruto pour avoir organisé le Sommet africain sur le climat ici au Kenya, où nous avons convenu collectivement de placer l’Afrique au cœur des efforts mondiaux contre le changement climatique, en particulier pour l’adaptation climatique », a-t-il encouragé.
Le Groupe de la Banque africaine de développement obtient des résultats
Dans une dynamique de mutation de l’architecture financière mondiale, le président de la Bad s’appuie sur les résultats par la Bad. Il a cité en exemple les High 5 (5 priorités) initiés en 2016, dont les financements ont impacté la vie de plus de 400 millions de personnes.
Présentant un bilan de l’année passée, il a indiqué que « le programme de la Bad a eu des impacts significatifs sur le continent avec 11 millions de fermiers ayant accès à des technologies agricoles améliorées ; 8 millions de personnes ayant accès à de nouvelles installations sanitaires ; 3,5 millions de personnes ayant accès à des infrastructures de transport améliorées ; 2,8 millions de personnes ayant accès à de meilleurs services de santé ; 1 million de personnes ayant accès à de l’eau potable ; et plus de 443 000 entreprises ayant accès à des financements ».
De la réactivité de la Banque africaine
Sur un plateau mondial marqué par des crises sécuritaires, la Bad, a en croire son président Dr Akinwumi Adesina, a, lorsque la guerre en Ukraine a éclaté, posé des risques énormes pour la sécurité alimentaire en Afrique.
En termes de prévention, il a confié que la Banque a lancé une facilité de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars pour soutenir les ambitions de l’Afrique de réduire sa dépendance alimentaire sur une période de deux ans.
« En avril 2024, nous avons approuvé des prêts et des subventions de 1,496 milliard de dollars pour la production alimentaire d’urgence dans 35 pays. Avec un soutien supplémentaire de 323 millions de dollars du Japon, des États-Unis, de la Norvège, de l’Allemagne et des Pays-Bas, nous avons entièrement engagé plus de 1,8 milliard de dollars pour 35 pays », a révélé le patron du Groupe de la Bad.
Dans la même veine, il a annoncé que cette action de la Bad a atteint 10,5 millions de fermiers et soutenu la production de 26 millions de tonnes de nourriture, évaluées à 10,79 milliards de dollars, soit 90 % de notre valeur cible.
Notons en définitive que le Groupe de la Banque africaine de développement soutient fermement les économies africaines. En 2023, ses financements ont totalisé plus de 10 milliards de dollars, couvrant toutes nos priorités des High 5 : Éclairer et Alimenter l’Afrique ; Nourrir l’Afrique ; Industrialiser l’Afrique ; Intégrer l’Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations africaines. Ces High 5 sont les accélérateurs du développement de l’Afrique.
Didier ASSOUMOU, envoyé spécial à Nairobi au Kenya