Église méthodiste unie : Les raisons qui ont fait se désengager la Conférence ivoirienne
L’Eglise méthodiste unie-Côte d’Ivoire ne s’appelle plus ainsi désormais. Cela, parce que la Conférence de Côte d’Ivoire a décidé de sortir officiellement de l’Eglise méthodiste unie du monde depuis le 28 mai 2024.
A en croire le Très Révérend Isaac Bodjé, secrétaire de la Conférence de l’Eglise méthodiste de Côte d’Ivoire, qui s’est prononcé devant la presse nationale le 30 mai 2024 au temple Jubilé de Cocody, plusieurs décisions contraignantes prises par la Conférence générale, la plus haute Assemblée législative de l’Église méthodiste unie, ont foulé aux pieds les saintes écritures pour s’inscrire dans une mouvance culturelle, contextuelle et disciplinaire intégrant les déviances sexuelles condamnées par la Bible.
Cette instance, faut-il le souligner, est la seule entité qui parle au nom de la dénomination et ses décisions ont force de loi. Cette nouvelle donne a été adoptée lors de la Conférence générale 2020 reportée et tenue du 23 avril au 3 mai 2024 à Charlotte, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis.
Selon le plus proche collaborateur du Bishop Benjamin Boni, la Conférence de Charlotte a consacré « l’adoption de la pratique de l’homosexualité », sous le couvert d’une politique de régionalisation bien menée et appréciée par tous les ministres méthodistes.
Mais l’Eglise de Côte d’Ivoire ne veut pas se laisser prendre dans le piège. « La régionalisation aurait été un bon modèle de découpage géographique bien accueilli par tous si on n’y avait pas versé un contenu désobligeant, incongru et scandalisant », a déploré d’entrée le pasteur, entouré pour la circonstance des autorités ecclésiales de l’église.
L’homme de Dieu a affirmé qu’à tout point de vue, la Bible condamne l’homosexualité, et qu’il n’est pas question que la conférence de Côte d’Ivoire transige sur la question. « C’est un phénomène d’une laideur telle que les beaux sermons auxquels les délégués ont pu croire tout au long du déroulement des travaux n’ont pu cacher », a-t-il tranché.
Avant de s’interroger : « Comment peut-on soutenir que le mariage entre les personnes de même sexe et tout son corollaire LGBTQ IA+, jusqu’à l’ordination dans l’Église relève de la culture ? » Pour lui, dès lors, mieux vaut pour la Conférence annuelle de Côte d’Ivoire de ne point se rallier à la nouvelle politique de régionalisation de l’Église méthodiste unie.
Le secrétaire de la Conférence s’est même offusqué de l’excuse publique faite le 3 mai 2024 par la Conférence générale de l’Eglise méthodiste unie du monde à la communauté homosexuelle au sein de l’Eglise. « Sachant donc pertinemment que l’inconduite sexuelle liée aux LGBTQ IA+ est un problème dans l’église. Comment peut-on comprendre que l’Église méthodiste unie sacrifie toute sa crédibilité morale, théologique, doctrinale, disciplinaire, pour admettre et encourager l’homosexualité en son sein ? »
En conséquence, la conférence annuelle de Côte d’Ivoire a, à l’unanimité des délégués, par motif de conscience devant Dieu et devant sa parole, décidé de sortir de la dénomination Eglise méthodiste unie.
Firmin NDri Bonfils
Cette instance, faut-il le souligner, est la seule entité qui parle au nom de la dénomination et ses décisions ont force de loi. Cette nouvelle donne a été adoptée lors de la Conférence générale 2020 reportée et tenue du 23 avril au 3 mai 2024 à Charlotte, en Caroline du Nord, aux Etats-Unis.
Selon le plus proche collaborateur du Bishop Benjamin Boni, la Conférence de Charlotte a consacré « l’adoption de la pratique de l’homosexualité », sous le couvert d’une politique de régionalisation bien menée et appréciée par tous les ministres méthodistes.
Mais l’Eglise de Côte d’Ivoire ne veut pas se laisser prendre dans le piège. « La régionalisation aurait été un bon modèle de découpage géographique bien accueilli par tous si on n’y avait pas versé un contenu désobligeant, incongru et scandalisant », a déploré d’entrée le pasteur, entouré pour la circonstance des autorités ecclésiales de l’église.
L’homme de Dieu a affirmé qu’à tout point de vue, la Bible condamne l’homosexualité, et qu’il n’est pas question que la conférence de Côte d’Ivoire transige sur la question. « C’est un phénomène d’une laideur telle que les beaux sermons auxquels les délégués ont pu croire tout au long du déroulement des travaux n’ont pu cacher », a-t-il tranché.
Avant de s’interroger : « Comment peut-on soutenir que le mariage entre les personnes de même sexe et tout son corollaire LGBTQ IA+, jusqu’à l’ordination dans l’Église relève de la culture ? » Pour lui, dès lors, mieux vaut pour la Conférence annuelle de Côte d’Ivoire de ne point se rallier à la nouvelle politique de régionalisation de l’Église méthodiste unie.
Le secrétaire de la Conférence s’est même offusqué de l’excuse publique faite le 3 mai 2024 par la Conférence générale de l’Eglise méthodiste unie du monde à la communauté homosexuelle au sein de l’Eglise. « Sachant donc pertinemment que l’inconduite sexuelle liée aux LGBTQ IA+ est un problème dans l’église. Comment peut-on comprendre que l’Église méthodiste unie sacrifie toute sa crédibilité morale, théologique, doctrinale, disciplinaire, pour admettre et encourager l’homosexualité en son sein ? »
En conséquence, la conférence annuelle de Côte d’Ivoire a, à l’unanimité des délégués, par motif de conscience devant Dieu et devant sa parole, décidé de sortir de la dénomination Eglise méthodiste unie.
Firmin NDri Bonfils