Chirurgie maxillo-faciale et chirurgie orale : Kandia Camara salue les prouesses techniques des spécialistes pour redonner de l'espoir aux malades
Plus de 200 spécialistes venus de 17 pays d'Afrique francophone se sont retrouvés depuis ce 16 mai 2024, à la Fondation Félix Houphouët-boigny de Yamoussoukro pour confronter leurs expériences et mettre leurs connaissances à jour face à l'évolution des pratiques médicales en la matière.
Pour ce 2e congrès ordinaire placé sous le parrainage de la présidente du Sénat Kandia Camara, les membres de cette société savante ont choisi comme thème " Les tumeurs oro-cervico-maxillo-faciales".
Avant d'ouvrir les travaux, la présidente du Sénat s'est dite particulièrement heureuse d'avoir été choisie comme parrain de ce congrès qui se propose d'approfondir la réflexion sur plusieurs questions relatives à la pratique d'une des sciences les plus complexes et les plus exigeantes.
Aux participants, elle a dressé un sombre tableau des ravages de ces malformations sur l'homme. Notamment les pathologies de la cavité orale, de la face, du cou et des organes annexes.
Ces malformations, a-t-elle relevé, causent chez les personnes atteintes, des handicaps graves qui font d'elles des rejetés de la société devenue plus encline à fonder ses valeurs sur le visuel.
"Des hommes et des femmes et même des enfants, victimes de ces malformations et maladies, et qui subissent au quotidien incompréhensions, humiliations et moqueries, vivent de véritables drames intérieurs qui les mettent en marge de la société, d'autant que celles-ci semblaient sans solutions majeures , il y a quelques temps de cela", a souligné la présidente du Sénat, avant de saluer les prouesses techniques réalisées au quotidien par ces spécialistes dont les actes médicaux posés, dans des conditions budgétaires parfois difficiles, sont de haute portée sociale. D'autant que leurs interventions contribuent à la réinsertion sociale de ces personnes.
"Je voudrais donc vous encourager à poursuivre avec le même dévouement, le même dynamisme, la même compétence et la même solidarité, votre œuvre de restauration et de resocialisation de nos populations " a-t-elle souligné avant de noter que la Côte d'Ivoire a pleinement conscience de la nécessité d'investir davantage dans la construction d'hôpitaux de haut niveau, avec des plateaux techniques adaptés, en vue d'une prise en charge efficiente des pathologies, dont celles relatives à la stomatologie, à la chirurgie maxillo-faciale et à la chirurgie orale.
Pour sa part, Kobéa Toka, directeur de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation technologique a souligné aux participants, la volonté du Président Alassane Ouattara de mettre fin aux déserts médicaux, en comblant les déficits en ressources humaines en sciences de la santé.
" La Côte d'Ivoire attend à l'horizon 2030, 8700 médecins, pour exercer dans ses pôles d'excellence (Universités). Mais nous ne pouvons produire que 3500 médecins. Il y a donc un déficit de 5000 médecins. C'est cela qui a justifié la suppression des classes préparatoires à l'université d'Abobo Adjamé, pour essayer de monter en puissance et remédier aux déserts médicaux ", a-t-il relevé avant d'ajouter que les spécialistes de cette discipline représente une fierté pour la Côte d'Ivoire car les besoins sont énormes.
Quant au professeur Emmanuel Konan Kouadio, président de cette Société savante, il a dressé un bilan scientifique largement positif de sa gouvernance qui a débuté depuis 2022. Dont la pose de la première pierre du plus grand centre de chirurgie maxillo-faciale d'Afrique en juin 2024 au Chu de Treichville, avec la contribution de la Fondation Atef Omaïs qui a permis déjà l'opération gratuite de 500 en 2 ans.
Aussi, a-t-il souhaité l'implication de la présidente du Sénat afin que ce projet majeur aboutisse. "Aimer, c'est partager" a-t-il noté avant de dire sa gratitude à la présidente du Sénat " vous refusez la stigmatisation et le rejet, l'infanticide, les divorces, le chômage pour cause de maladie", a indiqué le professeur Emmanuel Konan Kouadio en guise d'hommage à la présidente Kandia Camara.
Avant d'ouvrir les travaux, la présidente du Sénat s'est dite particulièrement heureuse d'avoir été choisie comme parrain de ce congrès qui se propose d'approfondir la réflexion sur plusieurs questions relatives à la pratique d'une des sciences les plus complexes et les plus exigeantes.
Aux participants, elle a dressé un sombre tableau des ravages de ces malformations sur l'homme. Notamment les pathologies de la cavité orale, de la face, du cou et des organes annexes.
Ces malformations, a-t-elle relevé, causent chez les personnes atteintes, des handicaps graves qui font d'elles des rejetés de la société devenue plus encline à fonder ses valeurs sur le visuel.
"Des hommes et des femmes et même des enfants, victimes de ces malformations et maladies, et qui subissent au quotidien incompréhensions, humiliations et moqueries, vivent de véritables drames intérieurs qui les mettent en marge de la société, d'autant que celles-ci semblaient sans solutions majeures , il y a quelques temps de cela", a souligné la présidente du Sénat, avant de saluer les prouesses techniques réalisées au quotidien par ces spécialistes dont les actes médicaux posés, dans des conditions budgétaires parfois difficiles, sont de haute portée sociale. D'autant que leurs interventions contribuent à la réinsertion sociale de ces personnes.
"Je voudrais donc vous encourager à poursuivre avec le même dévouement, le même dynamisme, la même compétence et la même solidarité, votre œuvre de restauration et de resocialisation de nos populations " a-t-elle souligné avant de noter que la Côte d'Ivoire a pleinement conscience de la nécessité d'investir davantage dans la construction d'hôpitaux de haut niveau, avec des plateaux techniques adaptés, en vue d'une prise en charge efficiente des pathologies, dont celles relatives à la stomatologie, à la chirurgie maxillo-faciale et à la chirurgie orale.
Pour sa part, Kobéa Toka, directeur de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation technologique a souligné aux participants, la volonté du Président Alassane Ouattara de mettre fin aux déserts médicaux, en comblant les déficits en ressources humaines en sciences de la santé.
" La Côte d'Ivoire attend à l'horizon 2030, 8700 médecins, pour exercer dans ses pôles d'excellence (Universités). Mais nous ne pouvons produire que 3500 médecins. Il y a donc un déficit de 5000 médecins. C'est cela qui a justifié la suppression des classes préparatoires à l'université d'Abobo Adjamé, pour essayer de monter en puissance et remédier aux déserts médicaux ", a-t-il relevé avant d'ajouter que les spécialistes de cette discipline représente une fierté pour la Côte d'Ivoire car les besoins sont énormes.
Quant au professeur Emmanuel Konan Kouadio, président de cette Société savante, il a dressé un bilan scientifique largement positif de sa gouvernance qui a débuté depuis 2022. Dont la pose de la première pierre du plus grand centre de chirurgie maxillo-faciale d'Afrique en juin 2024 au Chu de Treichville, avec la contribution de la Fondation Atef Omaïs qui a permis déjà l'opération gratuite de 500 en 2 ans.
Aussi, a-t-il souhaité l'implication de la présidente du Sénat afin que ce projet majeur aboutisse. "Aimer, c'est partager" a-t-il noté avant de dire sa gratitude à la présidente du Sénat " vous refusez la stigmatisation et le rejet, l'infanticide, les divorces, le chômage pour cause de maladie", a indiqué le professeur Emmanuel Konan Kouadio en guise d'hommage à la présidente Kandia Camara.