L’organisation maritime internationale (Omi) organise du lundi 3 au vendredi 7 juin à Abidjan, une mission d’appui au développement maritime, d’évaluation des besoins en matière de guichet unique maritime. Pour encourager la Côte d’Ivoire à la mise en place d’un système de guichet unique maritime qui facilitera le trafic maritime en allégeant les charges administratives liées à la notification des renseignements requis.

Cette rencontre initiée à l’intention de la Direction générale des affaires maritimes et portuaires (Dgamp), vise à évaluer le système de transmission des renseignements sur les navires et leurs cargaisons dans les ports ivoiriens. Il s’agit également d’évaluer les outils et les systèmes informatiques des parties prenantes et les connexions existantes entre ces systèmes ; de décrire les modalités de facturation des prestations des ports et d’évaluer les besoins en matière de guichet unique maritime ainsi que de formuler des recommandations et des suggestions pour la mise en place du guichet unique maritime.

En effet, cette rencontre permettra à terme de faire le diagnostic du système de notification des renseignements Fal dans les ports ivoiriens ; de donner des directives et orientations pour la mise en place du guichet unique mais aussi et surtout de formuler des recommandations et suggestions en vue d’améliorer le système de notification des renseignements Fal par les navires en escale dans les ports ivoiriens.

Le directeur général de la société Continental maritime services (Cms), Moulot Tchakré, l’un des partenaires techniques a indiqué que l’objectif est d’accompagner l’Etat dans la sécurisation de la collecte des données sur le commerce extérieur. Il accompagne la Dgamp en vue de fournir le support technique

« Nos pays sont tributaires du commerce extérieur qui génère pratiquement près de 95% des recettes budgétaires. Ce qui est très important pour l’économie du pays », a expliqué Moulot Tchakré. En d’autres termes optimiser la collecte des recettes liées au secteur maritime.

Pour Christian Feuvre, consultant de l’Omi, cette rencontre vise à aider à évaluer le fonctionnement actuel et la capacité des acteurs à transmettre les informations de manière digitale. « La présentation qui a été faite par continental maritime services est remarquable sur la digitalisation qui a été mise en place, la sécurisation mise en place, les contrôles qui sont effectués qui permettent d’apporter à l’Etat une certitude sur la complétude des recettes associées au trafic maritime », fait-il savoir.