Modernisation du secteur de l’imprimerie : Un processus d’identification lancé

Les deux partenaires se disent confiants quant aux objectifs qu’ils souhaitent atteindre à travers cet accord. (Dr)
Les deux partenaires se disent confiants quant aux objectifs qu’ils souhaitent atteindre à travers cet accord. (Dr)
Les deux partenaires se disent confiants quant aux objectifs qu’ils souhaitent atteindre à travers cet accord. (Dr)

Modernisation du secteur de l’imprimerie : Un processus d’identification lancé

Le 04/06/24 à 17:57
modifié 05/06/24 à 10:12
Le président de la Chambre nationale des métiers de Cote d'Ivoire a signé une convention avec le président du Groupement des imprimeurs de Côte d'Ivoire, mardi 4 juin 2024, à Cocody II Plateaux.
La Chambre nationale des métiers de Côde te d’Ivoire (Cnmci) veut moderniser le secteur de l’artisanat. Le président de l’institution, Bamba Kassoum, a procédé ce mardi 4 juin 2024 à la signature d’une convention avec le président du Groupement des imprimeurs de Côte d’Ivoire. La cérémonie de paraphe dudit accord s’est déroulée au siège de la Cnmci à Cocody II Plateaux (Abidjan). L’objectif c’est d’identifier les acteurs de l’imprimerie pour leur donner un statut.

« Le décret portant nomenclature des activités de l’artisanat comporte au moins 245 corps de métiers dont fait partie l’imprimerie. Il est indiqué que pour moderniser le secteur de l’artisanat, il y a eu des textes qui sont à la phase d’application. Raison pour laquelle nous appelons les faitières à venir à la Chambre pour que nous travaillons ensemble en vue de leur donner le statut d’artisan et moderniser le secteur », a situé Bamba Kassoum.

Pour obtenir ce statut, les imprimeurs devront se rendre dans les directions régionales ou venir au siège pour s’inscrire au registre du métier et avoir le sésame qui est la carte professionnelle. Une équipe mobile est également à leur disposition pour leur identification. Sans quoi l’imprimeur aurait exercé dans l’illégalité. Une occasion alors pour le président Bamba Kassoum d’inviter tous les acteurs à se mettre en règle.

La question reste de savoir que gagnent-ils concrètement ? Pour M. Bamba Kassoum, si les artisans sont formalisés, ils doivent pourvoir participer aux différents appels d’offre. Car dans le code des marchés publics, une disposition spéciale est réservée aux artisans, mais pour ceux qui travaillent dans la légalité. En fait, les petits imprimeurs ne pouvaient pas participer aux appels d’offre. Aujourd’hui c’est le cas. Ils peuvent désormais prendre leurs parts dans les marchés publics. Et le président de la Cnmci d’ajouter : « Il y a 30% de la commande publique qui est dédiée à l’artisanat ».

Etienne Kouya, président du Groupement des imprimeurs de Côte d’Ivoire, s’est réjoui de cette convention qui permettrait aux membres de non seulement d’être reconnus par l’Etat mais aussi surtout d’augmenter leurs chiffres d’affaires. « On gagne également en crédibilité », souligne-t-il. Avant de mentionner qu’il fallait mettre de l’ordre dans le secteur et penser à sanctionner ceux qui ne s’y conformeraient pas.



Le 04/06/24 à 17:57
modifié 05/06/24 à 10:12