Journalisme culturel : L’Ujocci se projette dans une organisation régionale

Philippe Kla, président de l’Ujocci engage les journalistes culturels ivoiriens dans la promotion des cultures africaines. (Ph: Dr)
Philippe Kla, président de l’Ujocci engage les journalistes culturels ivoiriens dans la promotion des cultures africaines. (Ph: Dr)
Philippe Kla, président de l’Ujocci engage les journalistes culturels ivoiriens dans la promotion des cultures africaines. (Ph: Dr)

Journalisme culturel : L’Ujocci se projette dans une organisation régionale

Le 05/06/24 à 15:39
modifié 05/06/24 à 15:57
La culture, catalyseur de la paix, de la diversité et de l’intégration économique et sociale en Afrique de l’Ouest ». Tel est le thème de la première édition du Festival ouest-africain des arts et de la culture (Ecofest). Celui-ci se déroulera du 21 au 28 septembre, à Abidjan.

C’est une initiative des commissions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire.

En marge de ce rendez-vous consacrant la célébration de l’intégration culturelle et socioéconomique ouest-africaine, l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci) organisera un conclave, afin de jeter les bases d’une nouvelle organisation sous-régionale. Il s’agit de la Fédération des associations des journalistes culturels africains (Fajca). Elle répond à la volonté de mutualiser les actions des différentes associations de journalistes culturels africains.

Le président de l’Ujocci, Philippe Kla, en a fait l’annonce, au cours d’une conférence de presse, le 30 mai, à la Riviera Anono. « À l’occasion de l’Ecofest, nous allons lancer la Fédération des Associations des journalistes culturels d’Afrique en abrégé Fajca. Cette Fédération se veut une institution qui promeut le renforcement de la coopération régionale. Elle s’engage également à favoriser la collaboration entre les journalistes culturels des pays membres de la Cedeao et de l’Uemoa, renforçant ainsi l’intégration régionale », a-t-il indiqué.

En outre, il a souligné que la Fajca s’inscrira dans la promotion et la valorisation des cultures africaines. Ce, en mettant en lumière la diversité et la richesse culturelle du continent. Pour sa part, Jean-Marc Tonga, journaliste culturel ivoirien et membre du bureau exécutif de l’Ujocci, l’a présentée comme un instrument pour l’amélioration de la qualité du journalisme culturel.

« Ce nouvel outil se décline comme une plateforme d’offres de formations, d’ateliers et d’échanges professionnels. Cela, dans le but d’améliorer les compétences des journalistes et la qualité du journalisme culturel en Afrique », a-t-il laissé entendre.

Tiémoko Diarra, un des initiateurs de cette nouvelle faitière, par ailleurs journaliste culturel officiant au quotidien Soir Info, a, quant à lui, assuré que la Fajca se veut être un vecteur d’entraide et de défense des journalistes.

« Nous voulons à travers cette Fédération, jouer un rôle de défense des droits et intérêts des journalistes culturels. Tout en offrant un soutien en cas de besoin et promouvant la liberté de la presse », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter : « En se formant pendant un événement aussi significatif que l’Ecofest, la Fajca bénéficierait d’une visibilité accrue et attirerait l’attention des médias internationaux et des potentiels partenaires ».


Le 05/06/24 à 15:39
modifié 05/06/24 à 15:57