Mes vérités : Vivre ensemble dans nos différences
Les obsèques du Président Henri Konan Bédié ont permis de constater que les Ivoiriens peuvent faire preuve de sursaut national et se retrouver. Il est vrai qu’il y a eu des écueils, certains ont voulu faire croire que le Sphinx de Daoukro était un privilégié né.
Ils ont oublié que si l’on doit la vérité aux vivants, aux morts, ce sont les hommages. Et Henri Konan Bédié mérite bien une grande oraison funèbre. Le Chef de l’État, Alassane Ouattara, lui a rendu, sur tous les plans, les honneurs dus à son rang, mais aussi à son titre d’aîné de la grande famille des Houphouétistes.
Les erreurs, Henri Konan Bédié en a commis, comme d’ailleurs tout être humain. Personne n’est infaillible. À quoi sert-il de le clouer au pilori aujourd’hui, d’autant plus qu’il ne peut plus apporter la réplique ? C’est pourquoi nous devons tourner la page sur l’épisode du concept de l’ivoirité, peut-être mal expliqué par les promoteurs, peut-être mal perçu et mal compris par une partie des Ivoiriens.
D’un côté comme de l’autre, il y a eu une certaine passivité qui a bousculé l’ordre en place en Côte d’Ivoire, après le décès du père fondateur, Félix Houphouët-Boigny. C’est pourquoi nous comprenons les plaintes des uns et les complaintes des autres.
Mais il est grand temps de savoir pardonner dans tous les camps et d’éviter les dérapages auxquels nous avons assisté samedi dernier, dans la presse. Le Président Ouattara prône, depuis qu’il est au pouvoir, le vivre-ensemble et nous y avons ajouté ‘’dans nos différences’’.
On peut avoir des points de vue différents, mais chacun, dans sa particularité, doit pouvoir apporter ses idées dans la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Le parti au pouvoir et les partis de l’opposition doivent savoir que nous sommes dans un grand brainstorming dans lequel chacun doit avancer ses idées, même celles que l’on peut juger saugrenues, parce que dans la reconstruction d’un pays, il n’y a pas d’idées supérieures à d’autres.
Il est impératif que nous vivions ensemble dans nos différences. Et pour concrétiser ce noble projet, l’un des fondements de la démocratie apaisée et participative, nous devons passer par ou approfondir plusieurs axes, selon les experts.
Premièrement, l’éducation. Elle joue un rôle primordial. Il est essentiel d’enseigner, dès le plus jeune âge, les valeurs de tolérance, de respect et de solidarité. Les programmes scolaires devraient inclure davantage de contenus sur l’histoire et la culture des différentes ethnies ivoiriennes pour promouvoir une meilleure connaissance et compréhension de l’autre.
Deuxièmement, les médias et les leaders d’opinion ont un rôle plus qu’important à jouer. Ils doivent promouvoir des discours inclusifs et mettre en lumière des initiatives réussies de coexistence pacifique et de collaboration entre communautés. Il est également important de dénoncer et de combattre les discours de haine et les stéréotypes qui alimentent les divisions.
Le troisième axe est le développement économique inclusif. Les inégalités économiques peuvent accentuer les tensions sociales. Il est donc crucial de s’assurer que le développement économique bénéficie à toutes les régions et à toutes les communautés du pays.
Des initiatives de développement local, des politiques de décentralisation efficaces et un accès équitable aux ressources et aux opportunités peuvent contribuer à une meilleure intégration sociale et à une réduction des tensions.
Quatrièmement, la réconciliation nationale doit être une priorité. Les initiatives de dialogue intercommunautaire et les commissions de vérité et de réconciliation sont des outils importants pour guérir les blessures du passé et construire un avenir commun. Ces efforts doivent être soutenus par des politiques inclusives et des actions concrètes pour réparer les injustices et restaurer la confiance entre les communautés.
Sur ces points, le Président Ouattara a posé de nombreux pas. En matière de réconciliation, nous sommes passés par le feu des commissions vérité et réconciliation. De nombreuses victimes ont été indemnisées. Sur le caractère inclusif de l’économie, l’équipe gouvernementale est à la tâche. Avec l’expérience des districts autonomes et des ministres-gouverneurs, le développement se rapproche davantage des populations locales.
Pour ce qui est de la réconciliation, tout est mis en œuvre. Les Ivoiriens ont recommencé à se parler. Et ce ne sont pas les envolées lyriques et incisives des leaders politiques qui doivent nous faire craindre le pire. C’est aussi cela la démocratie. Les joutes oratoires enlevées, saupoudrées de piques, sans en arriver aux armes. Il faut continuer sur cette lancée. C’est la marque des grands pays.
Pour nous, vivre ensemble dans nos différences en Côte d’Ivoire n’est pas seulement un idéal, c’est une nécessité pour la paix et le développement durable de notre pays. Nous devons tous, en tant que citoyens, jouer notre rôle pour bâtir une nation où la diversité est célébrée et où chaque individu, quelle que soit son origine, se sent chez lui.
Ensemble, nous pouvons transformer nos différences en force et construire une Côte d’Ivoire unie et prospère.
Pax et bonum ! Paix et bien !
Les erreurs, Henri Konan Bédié en a commis, comme d’ailleurs tout être humain. Personne n’est infaillible. À quoi sert-il de le clouer au pilori aujourd’hui, d’autant plus qu’il ne peut plus apporter la réplique ? C’est pourquoi nous devons tourner la page sur l’épisode du concept de l’ivoirité, peut-être mal expliqué par les promoteurs, peut-être mal perçu et mal compris par une partie des Ivoiriens.
D’un côté comme de l’autre, il y a eu une certaine passivité qui a bousculé l’ordre en place en Côte d’Ivoire, après le décès du père fondateur, Félix Houphouët-Boigny. C’est pourquoi nous comprenons les plaintes des uns et les complaintes des autres.
Mais il est grand temps de savoir pardonner dans tous les camps et d’éviter les dérapages auxquels nous avons assisté samedi dernier, dans la presse. Le Président Ouattara prône, depuis qu’il est au pouvoir, le vivre-ensemble et nous y avons ajouté ‘’dans nos différences’’.
On peut avoir des points de vue différents, mais chacun, dans sa particularité, doit pouvoir apporter ses idées dans la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Le parti au pouvoir et les partis de l’opposition doivent savoir que nous sommes dans un grand brainstorming dans lequel chacun doit avancer ses idées, même celles que l’on peut juger saugrenues, parce que dans la reconstruction d’un pays, il n’y a pas d’idées supérieures à d’autres.
Il est impératif que nous vivions ensemble dans nos différences. Et pour concrétiser ce noble projet, l’un des fondements de la démocratie apaisée et participative, nous devons passer par ou approfondir plusieurs axes, selon les experts.
Premièrement, l’éducation. Elle joue un rôle primordial. Il est essentiel d’enseigner, dès le plus jeune âge, les valeurs de tolérance, de respect et de solidarité. Les programmes scolaires devraient inclure davantage de contenus sur l’histoire et la culture des différentes ethnies ivoiriennes pour promouvoir une meilleure connaissance et compréhension de l’autre.
Deuxièmement, les médias et les leaders d’opinion ont un rôle plus qu’important à jouer. Ils doivent promouvoir des discours inclusifs et mettre en lumière des initiatives réussies de coexistence pacifique et de collaboration entre communautés. Il est également important de dénoncer et de combattre les discours de haine et les stéréotypes qui alimentent les divisions.
Le troisième axe est le développement économique inclusif. Les inégalités économiques peuvent accentuer les tensions sociales. Il est donc crucial de s’assurer que le développement économique bénéficie à toutes les régions et à toutes les communautés du pays.
Des initiatives de développement local, des politiques de décentralisation efficaces et un accès équitable aux ressources et aux opportunités peuvent contribuer à une meilleure intégration sociale et à une réduction des tensions.
Quatrièmement, la réconciliation nationale doit être une priorité. Les initiatives de dialogue intercommunautaire et les commissions de vérité et de réconciliation sont des outils importants pour guérir les blessures du passé et construire un avenir commun. Ces efforts doivent être soutenus par des politiques inclusives et des actions concrètes pour réparer les injustices et restaurer la confiance entre les communautés.
Sur ces points, le Président Ouattara a posé de nombreux pas. En matière de réconciliation, nous sommes passés par le feu des commissions vérité et réconciliation. De nombreuses victimes ont été indemnisées. Sur le caractère inclusif de l’économie, l’équipe gouvernementale est à la tâche. Avec l’expérience des districts autonomes et des ministres-gouverneurs, le développement se rapproche davantage des populations locales.
Pour ce qui est de la réconciliation, tout est mis en œuvre. Les Ivoiriens ont recommencé à se parler. Et ce ne sont pas les envolées lyriques et incisives des leaders politiques qui doivent nous faire craindre le pire. C’est aussi cela la démocratie. Les joutes oratoires enlevées, saupoudrées de piques, sans en arriver aux armes. Il faut continuer sur cette lancée. C’est la marque des grands pays.
Pour nous, vivre ensemble dans nos différences en Côte d’Ivoire n’est pas seulement un idéal, c’est une nécessité pour la paix et le développement durable de notre pays. Nous devons tous, en tant que citoyens, jouer notre rôle pour bâtir une nation où la diversité est célébrée et où chaque individu, quelle que soit son origine, se sent chez lui.
Ensemble, nous pouvons transformer nos différences en force et construire une Côte d’Ivoire unie et prospère.
Pax et bonum ! Paix et bien !