Statistiques : Les trois nouvelles composantes du dispositif public connues

Le Conseil des ministres a adopté le projet de loi proposé en décembre 2019. (Ph: Honoré Bosson)
Le Conseil des ministres a adopté le projet de loi proposé en décembre 2019. (Ph: Honoré Bosson)
Le Conseil des ministres a adopté le projet de loi proposé en décembre 2019. (Ph: Honoré Bosson)

Statistiques : Les trois nouvelles composantes du dispositif public connues

Le 12/06/24 à 16:22
modifié 12/06/24 à 17:18
Des décisions du Conseil des ministres du 12 juin 2024, il ressort que l’Institut national de la statistique (Ins) disparaît pour faire place à l’Agence nationale de la statistique (Anstat), au Fonds national de développement de la statistique (Fnds) et au Conseil national de la statistique (Cnstat).

Les quatre décrets pris par le Président de la République actent la dissolution de l’ancienne structure unique et la naissance des trois nouvelles autres.

Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a indiqué que ces mesures visent "la mise en place d’un système statistique moderne et performant, doté de ressources adéquates pour produire et diffuser en toute indépendance et en temps opportun des données statistiques fiables".

Pour rappel, le Conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2019 avait adopté le projet de loi portant modification du système statistique national. Et il avait été indiqué que ce projet de loi venait ajuster l’organisation du système statistique national en vue de le mettre en cohérence avec les standards internationaux tels que recommandés par la Charte africaine de la statistique et la Stratégie d’harmonisation des statistiques en Afrique, adoptée en janvier 2018.

L’Ensea forme désormais jusqu’au Doctorat

Un décret pris ce 12 juin 2024 étend désormais l’offre de formation de l’École nationale supérieure de statistique et d'économie appliquée (Ensea).

En conférant à l’Ensea le statut d’établissement public de formation à caractère administratif et technologique, la mesure permet de relever « son niveau d’appui-conseil de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et de la Banque mondiale », selon le porte-parole du gouvernement.


Le 12/06/24 à 16:22
modifié 12/06/24 à 17:18