Présidentielle 2025 : Boni Claverie lance une plateforme de l’opposition

Boni Claverie, présidente du Rassemblement pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (Rap-Ci).
Boni Claverie, présidente du Rassemblement pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (Rap-Ci).
Boni Claverie, présidente du Rassemblement pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (Rap-Ci).

Présidentielle 2025 : Boni Claverie lance une plateforme de l’opposition

Le 12/06/24 à 18:14
modifié 12/06/24 à 18:14
Une plateforme regroupant quatre formations politiques et un mouvement de la société civile vient de voir le jour. Née lundi dernier, elle compte en son sein l’Union républicaine pour la démocratie (Urd) de Danièle Boni Claverie qui en assure la présidence ; le Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) dirigé par Doumbia Tiémoko ; l’Union pour la démocratie et la paix (Udp) de Gbamenin Bi Tra et du mouvement Retour aux valeurs sources (Revas) qui a, à sa tête, N'goran Koffi Norbert. A ces partis s’ajoute la Plateforme pour l'engagement citoyen de Côte d'Ivoire (Peci-CI), un regroupement de 35 organisations de la société civile ivoirienne.

Au cours de son lancement, le mercredi 12 juin 2024, dans un complexe hôtelier à Cocody, la présidente Boni Claverie a souligné qu’à 17 mois de la future élection présidentielle, il s’agit de contribuer à mettre en place un climat apaisé, favorable à l’organisation d’un scrutin sans violence. Ce, pour briser une bonne fois pour toute le cycle infernal de violence auquel se trouve confrontée la Côte d’Ivoire depuis le rappel à Dieu du père de la nation ivoirienne.

Participer activement à la promotion de la démocratie, rassembler de façon azimut les partis de l’opposition de la Côte d’Ivoire ; créer une alternance politique, dans la paix et la transparence totale, telle est, in fine, une des motivations clés de ce nouveau groupement de formations politiques et des organisations de la société civile. «2025 se profile à l’horizon. La démocratie n’est pas respectée. Le risque de basculer à nouveau est grand. Aujourd’hui, le peuple réclame de véritables élections pour faire évoluer la démocratie», a fait remarquer la présidente du Rap-Ci.

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Pour elle, si les précédents rounds du dialogue politique ont donné des résultats positifs, il n’en demeure pas moins que nombre de revendications des partis de l’opposition sont restées lettre morte. Entre autres, la réforme de la Cei, le redécoupage, le nettoyage de la liste électorale... Elle a également évoqué la situation sociale qui prévaut actuellement. Entre autres, la cherté de la vie, la hausse du prix de l’électricité, les déguerpissements...

«Nous nous considérons comme des lanceurs d’alertes, rassemblons-nous pour parler d’une seule et même voix pour nous donner le maximum de chance... des réformes indispensables s’imposent... », a exhorté Boni Claverie.

Des partis politiques de l’opposition, dont le Ppa-CI, le Mgc et le Fpi étaient présents à cette rencontre. Ces formations étaient représentées respectivement par Angèle Boka, Simone Ehivet Gbagbo et Affi NGuessan. Après avoir salué l’initiative, ils ont tous invité les membres de l’opposition à mutualiser leurs forces. «Il s’agit pour l’opposition de se retrouver pour parler d’une seule voix. Nos revendications sont semblables», a soutenu Simone Gbagbo. Pour Affi NGuessan, «l’alternance se pose comme une urgence nationale». Pour sa part, «nous sommes partie prenante», a affirmé la représentante du Ppa-CI.


Le 12/06/24 à 18:14
modifié 12/06/24 à 18:14