Saison de pluie: Quand le déplacement devient des supplices dans les quartiers périphériques de Bonoua
Isolement de certains quartiers, supplices au quotidien pour se déplacer, stagnation d’eau, etc. Ce sont des situations que vivent les populations de Bonoua, localité située à une cinquantaine de kilomètres de la ville d’Abidjan dans la région du Sud-Comoé, en saison de pluie.
Quand il pleut, les taxis communaux refusent de se rendre dans les quartiers tels que Résidentiel et Château. Les habitants desdits quartiers n’ont pas échappé à cette situation ce jeudi 13 juin 2024 matin.
« Nous sommes souvent contraints de parcourir entre 1 à 2 kilomètres sous la pluie pour atteindre le bitume au niveau du carrefour ''Château'' ou le Centre de santé Don Orione », explique Assi Nicaise, un habitant du secteur « Petit terrain ».
En fait, les voies d’accès à ces quartiers bien que régulièrement rechargées se retrouvent dans un état piteux. Les nids-de poule apparaissent et en saison de pluie, ils se remplissent d’eau si la route ne se transforme pas en un déversoir.
Au Résidentiel, les rues en latérite deviennent boueuses et glissantes. Au château, dans les secteurs du lycée Jesus-Marie, Zouglou, terrain, etc., beaucoup de rues sont envahies par les eaux de ruissellement. « L’eau draine le sable en amont et se retrouve en aval. C’est le cas du carrefour "Whatsapps" qui reçoit tout le sable drainé depuis le secteur des 4 drapeaux ».
L’état des routes dans ces quartiers périphériques expose les véhicules à des pannes fréquentes. Les taxis qui s’aventurent encore sur ces voies proposent des prix exhorbitants pour les multiples risques.
« Quand il pleut, il faut débourser entre 300 et 500 FCfa au minimum pour une course qui revenait normalement à 200 FCfa », révèle Wognin Elvis, un habitant du secteur « Petit terrain ». Avant de souligner que s’il pleut la nuit, la course se négocie entre 500 et 2000 FCfa.
Notons que dans le quartier du Château, il n’y a pas de canaux d’évacuation des eaux. Cette situation crée des conditions d’une détérioration continue des routes et l’impraticabilité de certains axes.
« Il m’arrive de refuser des passagers habitant dans les sous-quartiers de Château... Si la personne insiste, je double voire triple le prix du trajet. La décision appartient au client de monter ou pas », fait savoir Olivier Ymossoun, un taximan.
« Nous sommes souvent contraints de parcourir entre 1 à 2 kilomètres sous la pluie pour atteindre le bitume au niveau du carrefour ''Château'' ou le Centre de santé Don Orione », explique Assi Nicaise, un habitant du secteur « Petit terrain ».
En fait, les voies d’accès à ces quartiers bien que régulièrement rechargées se retrouvent dans un état piteux. Les nids-de poule apparaissent et en saison de pluie, ils se remplissent d’eau si la route ne se transforme pas en un déversoir.
Au Résidentiel, les rues en latérite deviennent boueuses et glissantes. Au château, dans les secteurs du lycée Jesus-Marie, Zouglou, terrain, etc., beaucoup de rues sont envahies par les eaux de ruissellement. « L’eau draine le sable en amont et se retrouve en aval. C’est le cas du carrefour "Whatsapps" qui reçoit tout le sable drainé depuis le secteur des 4 drapeaux ».
L’état des routes dans ces quartiers périphériques expose les véhicules à des pannes fréquentes. Les taxis qui s’aventurent encore sur ces voies proposent des prix exhorbitants pour les multiples risques.
« Quand il pleut, il faut débourser entre 300 et 500 FCfa au minimum pour une course qui revenait normalement à 200 FCfa », révèle Wognin Elvis, un habitant du secteur « Petit terrain ». Avant de souligner que s’il pleut la nuit, la course se négocie entre 500 et 2000 FCfa.
Notons que dans le quartier du Château, il n’y a pas de canaux d’évacuation des eaux. Cette situation crée des conditions d’une détérioration continue des routes et l’impraticabilité de certains axes.
« Il m’arrive de refuser des passagers habitant dans les sous-quartiers de Château... Si la personne insiste, je double voire triple le prix du trajet. La décision appartient au client de monter ou pas », fait savoir Olivier Ymossoun, un taximan.