Ressources animales et halieutiques : De réelles opportunités d’investissement pour les Ivoiriens
« La souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire : focus sur le secteur des ressources animales et halieutiques ». Tel est le thème au cœur de la Tribune d’échange du groupe Fraternité Matin ce jeudi 13 juin 2024, dans ses locaux à Abidjan-Adjamé.
Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques, la personnalité qui intervenait lors de cette rencontre, a saisi l’occasion pour présenter les difficultés auxquelles le secteur des ressources animales et halieutiques est confronté.
Pour y faire face, selon lui, de réelles opportunités d’investissement se dégagent pour l’ensemble des Ivoiriens. Car souligne-t-il, les ressources animales et halieutiques en Côte d’Ivoire sont un secteur sous-exploité alors qu'il constitue "une réelle opportunité d'investissement".
Pour lui, la Côte d’Ivoire a un besoin de 650 mille tonnes de poisson chaque année. Le pays enregistre à peine une production locale de 100 tonnes de cette ressource. Pour combler le déficit, le pays décaisse en moyenne 350 milliards de FCfa en termes d'importation.
« La Côte d’Ivoire est un pays qui importe autant de poisson. C'est pourquoi nous créons l’écosystème avec la mise en place de zones aquacoles », confie-t-il. Avant d’indiquer : « il est possible de gagner de l’argent dans l’élevage de poisson ».
Pour développer les différents secteurs (pêche et élevage), il faut tout d’abord mettre l’accent sur la production des intrants et des aliments. Ces chaînes de valeur représentent également des niches d’investissement pour les Ivoiriens.
En ce qui concerne par exemple l’élevage de poulet, les besoins en poussin sont estimés à 14 millions de tonnes. Les potentiels investisseurs pourraient engranger un chiffre d’affaires d’environ 47 milliards de FCfa. Si l’on doit faire face au déficit en médicaments, produits vétérinaires et aliments dont le besoin est à 511 mille tonnes, le chiffre d’affaires global pourrait être établi à 549 milliards de FCfa en 2026.
Le ministre a fait l’état des lieux du secteur des ressources animales et halieutiques. Il a aussi présenté la feuille de route 2024 avec à la clé la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa 2022-2026) du gouvernement dont le financement est estimé à 1049 milliards de FCfa.
Pour y faire face, selon lui, de réelles opportunités d’investissement se dégagent pour l’ensemble des Ivoiriens. Car souligne-t-il, les ressources animales et halieutiques en Côte d’Ivoire sont un secteur sous-exploité alors qu'il constitue "une réelle opportunité d'investissement".
Pour lui, la Côte d’Ivoire a un besoin de 650 mille tonnes de poisson chaque année. Le pays enregistre à peine une production locale de 100 tonnes de cette ressource. Pour combler le déficit, le pays décaisse en moyenne 350 milliards de FCfa en termes d'importation.
« La Côte d’Ivoire est un pays qui importe autant de poisson. C'est pourquoi nous créons l’écosystème avec la mise en place de zones aquacoles », confie-t-il. Avant d’indiquer : « il est possible de gagner de l’argent dans l’élevage de poisson ».
Pour développer les différents secteurs (pêche et élevage), il faut tout d’abord mettre l’accent sur la production des intrants et des aliments. Ces chaînes de valeur représentent également des niches d’investissement pour les Ivoiriens.
En ce qui concerne par exemple l’élevage de poulet, les besoins en poussin sont estimés à 14 millions de tonnes. Les potentiels investisseurs pourraient engranger un chiffre d’affaires d’environ 47 milliards de FCfa. Si l’on doit faire face au déficit en médicaments, produits vétérinaires et aliments dont le besoin est à 511 mille tonnes, le chiffre d’affaires global pourrait être établi à 549 milliards de FCfa en 2026.
Le ministre a fait l’état des lieux du secteur des ressources animales et halieutiques. Il a aussi présenté la feuille de route 2024 avec à la clé la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (Ponadepa 2022-2026) du gouvernement dont le financement est estimé à 1049 milliards de FCfa.