Unis pour l'avenir : Les Assemblées annuelles d’Afreximbank 2024 célèbrent la convergence Afrique-Caraïbes
Pour les décideurs économiques d’Afrique et des Caraïbes, ces réunions revêtent une importance capitale et bénéficient d'une couverture médiatique à l'échelle africaine, caribéenne et internationale.
M. John Rolle, gouverneur de la Banque centrale des Bahamas, a encouragé les participants à saisir les opportunités d'apprentissage, de partage et de réseautage offertes par l'événement. Aussi a-t-il souligné que les Caraïbes pourraient grandement bénéficier d'une meilleure compréhension du système panafricain de paiement et de règlement (Papss) en provenance d'Afrique. Avec le soutien d'Afreximbank, M. Rolle a estimé que les banques centrales de la Communauté des Caraïbes (Caricom) pourraient travailler à l'implémentation d'un système similaire. « Un projet réussi dans les Caraïbes pourrait nous permettre d'atteindre les objectifs déjà fixés pour un système de paiement international qui, même au niveau de détail, est plus intégré, plus rapide et nettement moins cher pour le marché », a déclaré M. Rolle.
Il faut signaler que l’événement se tient aux Bahamas en parallèle avec le 3e Forum AfriCaribbean sur le commerce et l'investissement (Actif). Toute chose qui vise à reconnaitre les liens de plus en plus étroits entre l'Afrique et les Caraïbes.
Pour M. Denys Denya, vice-président exécutif principal d'Afreximbank, dans le contexte de l’Afrique globale, les 31es Assemblée annuelle (AAM) de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et l’Actif 2024 constituent une réunion de tous les Africains. Et ce, pour façonner la vision et les aspirations communes de la région des Caraïbes et de l'Afrique. « Pour un continent doté d'une telle abondance de ressources naturelles, la quête du développement durable a été un combat éternel. L’état de développement dans la région des Caraïbes, même s’il n’est pas identique, n’est pas très différent de ce récit. C’est dans ce contexte de privation et de marginalisation soutenues que nous cherchons à unifier nos forces dans le contexte d’une Afrique mondiale pour un avenir meilleur », a-t-il expliqué.
Quant à la directrice exécutive du Centre du commerce international, Mme Pamela Coke-Hamilton, elle a mis en avant le potentiel commercial important entre l'Afrique et les Caraïbes. Potentiel prévoyant que le commerce atteindrait 1,8 million de dollars américains par an d'ici 2028. Aussi a-t-elle souligné que les accords commerciaux sont un moyen de contribuer à éliminer les obstacles et à ouvrir de nouvelles opportunités ».
Envoyé spécial à Nassau, Bahamas