Saison des pluies: plusieurs localités touchées par la montée des eaux à Grand-Bassam

cdn4.premiumread
cdn4.premiumread
cdn4.premiumread

Saison des pluies: plusieurs localités touchées par la montée des eaux à Grand-Bassam

Le 15/06/24 à 09:00
modifié 15/06/24 à 10:26
Après les fortes pluies du jeudi 13 et 14 juin 2024, plusieurs quartiers de la première capitale de la Côte d’Ivoire, Grand-Bassam sont sous les eaux. En tout cas, plusieurs secteurs sont inondés et plusieurs personnes ont quitté momentanément leur maison.

Les quartiers les plus touchés sont Odoss, Congo, et Mockeyville.

Selon Mathurin Kouadio, un habitant du quartier Congo, la pluie est tombée toute la nuit du jeudi. « Il faut dire qu’il y a eu plusieurs séquences de pluie dans la même journée de jeudi et toute la nuit. Mais aussi ce vendredi toute la journée », a-t-il indiqué. Avant de souligner que la pluie de jeudi nuit était accompagnée de vents très violents.

Hervé Kodjo, lui, habite non loin de l’ex-cinéma Congo. Il explique que l’école primaire "Abblé Frédéric" a été inondée ainsi que plusieurs habitations environnantes. « Je me suis réveillé ce vendredi matin les pieds dans l’eau », a-t-il fait savoir. Avant d’indiquer que toute sa maison était remplie d’eau.

A Mockeyville, située à la sortie de ville direction Abidjan, dans les secteurs situés dans les basfond, il y a des mares d’eaux dans certains espaces publics et maisons.

Cependant, en ce début de saison de pluie, les grandes voies sont encore épargnées par les inondations.

Au quartier Château, plusieurs maisons situées le long du court d’eau qui se jette dans la lagune sont menacées par les eaux.

Au dire d’un habitant, Kouao Prince, il suffit d’une autre forte pluie pour que l’eau envahisse les maisons.

Odoss, quartier construit dans un basfond remblayé, il y a des flaques d’eaux par endroit. Nombre d’habitants espèrent qu’ils ne vont pas revivre la situation d’inondation de l’année dernière.

Selon Fatou Sidibé, « à chaque fois qu’il y a inondation, les taxis arrivent difficilement dans le quartier. Ce qui limite les déplacements, voire les activités commerciales ».
Selon les experts, les innombrables opérations immobilières plus ou moins régulières créent des conditions écologiques où les eaux de pluie ne peuvent plus pénétrer dans le sol.


Le 15/06/24 à 09:00
modifié 15/06/24 à 10:26