Mes vérités: Le capital humain, clé de voûte du développement

Le Président Alassane Ouattara. (DR)
Le Président Alassane Ouattara. (DR)
Le Président Alassane Ouattara. (DR)

Mes vérités: Le capital humain, clé de voûte du développement

Le 15/06/24 à 19:16
modifié 16/06/24 à 10:41


La Côte d’Ivoire, qui depuis 2011 a repris, sous la houlette des héritiers du premier Président Félix Houphouët-Boigny, sa marche vers le développement, doit davantage mettre l’accent sur le capital humain. C’est vrai que l’on ne voit plus dans nos universités les étudiants avec des kalachnikovs, comme dans les années 2000 à 2010. C’est vrai aussi qu’on n’entend plus sur le campus et dans nos écoles, les bruits stridents des sifflets de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci),

ni ceux des pétards annonçant les congés anticipés.

Les différents efforts sont à saluer et leurs auteurs à féliciter, en particulier les ministres Mariatou Koné et Adama Diawara. Ils ont tout mis en œuvre pour assainir les écoles et les universités, mais également pour relever le niveau de nos élèves et étudiants. Mais il ne faut pas dormir sur ses lauriers. Il y a encore du travail à faire. Il s’agit de trouver les trucs et astuces pour améliorer le capital humain, clé de voûte du développement. Lire aussi: http://Mes vérités : Vivre ensemble dans nos différences

Notre génération et celles d’avant ont largement bénéficié du système mis en place par Félix Houphouët-Boigny. C’est le socle de la résilience de la Côte d’Ivoire tant vantée par tous. Le plus important, c’est donc le capital humain. On comprend, dès lors, pourquoi le Président Alassane Ouattara met tant d’efforts pour renforcer et muscler le système éducatif, entretenir les différentes infrastructures et améliorer le taux de croissance, afin d’offrir aux Ivoiriens et à tous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire de meilleures conditions de vie. Il est impératif d’avoir des hommes et des femmes bien formés et en bonne santé. Lire aussi: http://Mes vérités: La Côte d’Ivoire de demain

La notion de développement ne peut être dissociée de celle du capital humain. Le développement repose, en grande partie, sur la valorisation et l’investissement dans les individus, leurs compétences et leur bien-être. « Le capital humain, c’est la somme des connaissances, des compétences et des aptitudes des individus qui leur permettent de contribuer à l’économie », fait savoir l’économiste américain Gary Becker. Amartya Sen, économiste et philosophe indien qui a également réfléchi sur le capital humain, dira : « Le développement ne peut pas être réduit à la croissance économique seule. Il doit se traduire par l’amélioration des conditions de vie et l’élargissement des possibilités offertes

aux individus ». Cette vision holistique est cruciale pour comprendre comment l’éducation, la santé et l’épanouissement personnel sont les fondements sur lesquels repose un développement véritablement durable.

Cependant, l’investissement dans le capital humain ne se limite pas à l’éducation et à la santé. Il englobe également le développement des compétences, la promotion de l’égalité des chances et la création d’environnements propices à l’épanouissement personnel et professionnel. Les politiques publiques doivent donc être conçues pour encourager l’innovation, soutenir la formation continue et garantir que chaque individu puisse atteindre son plein potentiel. Et, le Président Alassane Ouattara l’a compris, de même que la nouvelle génération de politiciens ivoiriens en gestation. Gageons avec eux que ce ne sont pas des paroles en l’air, mais bien une intime conviction. De sorte que si le Président Ouattara décide de ne pas s’engager en 2025, il y ait encore des personnes pour nous faire rêver d’une Côte d’Ivoire développée. Quant à la décision du Chef de l’État de rempiler ou non ou de présenter le candidat du Rhdp, il faut que chacun sache qu’il n’est pas obligé de le dire devant le Parlement réuni en congrès. L’obligation, pour lui, c’est de faire le point sur la marche de l’État. Maintenant, s’il veut ajouter un bonus, c’est à lui de voir.

Nous ne pouvons terminer notre rendez-vous de ce jour sans parler de la saison des pluies. La première grande pluie a malheureusement causé de nombreux dégâts avec des pertes en vie humaine. Nous devons redoubler de vigilance. Les dégâts auraient été plus importants si le ministre-gouverneur du district autonome d’Abidjan n’avait pas lancé son opération de déguerpissement des zones à risque. Cette opération doit se poursuivre. Nous devons atteindre l’objectif : Saison des pluies, zéro mort. C’est possible, si nous prenons tous le pari de respecter les instructions et lois du pays, mais aussi les gestes basiques, comme ne pas jeter nos ordures partout et ne pas construire de manière anarchique en obstruant le passage de l’eau. Soyons de bons citoyens. Bonne fête de Tabaski à tous nos frères musulmans. Pax et bonum ! Paix et bien


Le 15/06/24 à 19:16
modifié 16/06/24 à 10:41