Rwanda : coup d'envoi de la campagne pour la présidentielle du 15 juillet

Le président rwandais Paul Kagame donne une conférence de presse au Centre des congrès de Kigali, au Rwanda, le lundi 8 avril 2024.  @Photo AP/Brian Inganga
Le président rwandais Paul Kagame donne une conférence de presse au Centre des congrès de Kigali, au Rwanda, le lundi 8 avril 2024. @Photo AP/Brian Inganga
Le président rwandais Paul Kagame donne une conférence de presse au Centre des congrès de Kigali, au Rwanda, le lundi 8 avril 2024. @Photo AP/Brian Inganga

Rwanda : coup d'envoi de la campagne pour la présidentielle du 15 juillet

Le 22/06/24 à 12:47
modifié 22/06/24 à 12:47
La campagne de la présidentielle du 15 juillet au Rwanda s'est ouverte officiellement samedi, à trois semaines d'une réélection attendue du président Paul Kagame, qui dirige depuis 24 ans d'une main de fer ce pays de l'Afrique des Grands Lacs. Un total de 9,01 millions d'électeurs sont inscrits pour cette élection, qui sera pour la première fois couplée avec les législatives.

Homme fort de facto du Rwanda depuis la fin du génocide des Tutsi en 1994, Paul Kagame a été élu président par le parlement après la démission de Pasteur Bizimungu en 2000. Il a ensuité été reconduit trois fois lors de scrutins au suffrage universel en 2003, 2010 et 2017, réunissant à chaque fois plus de 90% des voix.

Le 15 juillet, il sera opposé aux mêmes adversaires qu'en 2017 : le chef du Parti démocratique vert Frank Habineza et l'ancien journaliste Philippe Mpayimana. Il avait alors obtenu plus de 98,79% des voix, Philippe Mpayimana 0,73% et Frank Habineza 0,48%.

Plusieurs figures de l'opposition (Victoire Ingabire, Bernard Ntaganda) n'ont pas eu la possibilité de se présenter, en raison de condamnations passées. La justice a rejeté leurs demandes de voir leurs droits civiques restaurés.
La commission électorale a également invalidé la candidature de Diane Rwigara, en raison de documents non conformes. Cette voix anti-Kagame avait déjà été écartée de la présidentielle 2017, accusée de falsification de documents et arrêtée avant d'être blanchie par la justice en 2018. Lire la suite...


Le 22/06/24 à 12:47
modifié 22/06/24 à 12:47