Fédération ivoirienne de basket-ball: Moussa Diarra réitère sa volonté de faire briller la Côte d’Ivoire

Moussa Diarra, président de la Fédération ivoirienne de basket-ball. (Ph: Dr)
Moussa Diarra, président de la Fédération ivoirienne de basket-ball. (Ph: Dr)
Moussa Diarra, président de la Fédération ivoirienne de basket-ball. (Ph: Dr)

Fédération ivoirienne de basket-ball: Moussa Diarra réitère sa volonté de faire briller la Côte d’Ivoire

Le 12/12/24 à 10:39
modifié 12/12/24 à 10:53
Le président de la Fédération ivoirienne de basket-ball (Fibb) était face à la presse, le mardi 12 décembre 2024. C’est un Moussa Diarra enthousiaste et plein de bonne volonté qui a rassuré l’opinion sur la marche de la balle au panier en Côte d’Ivoire.

« Peut-être que l’on ne le répète pas assez, mais le basket-ball ivoirien n’a jamais été aussi débout que maintenant. Nous avons relancé plusieurs compétitions mises en veilleuse, comme la Super coupe de Côte d’Ivoire, le championnat des espoirs, les N1, N2 et N3 ainsi que les championnats de jeunes. Il est vrai que nous avons débuté en retard, en raison de notre élection, le 2 décembre 2023, pourtant nous avons pulvérisé des records », a indiqué Moussa Diarra. Qui n’a pas fait que réveiller toutes les compétitions nationales qui avaient disparu.

Le nouveau président a délocalisé le siège du basket-ball ivoirien qu’il a logé dans une somptueuse villa dans le quartier chic de Marcory résidentiel où le leitmotiv est la transparence.

En une saison, Moussa Diarra et son équipe ont organisé 3 assemblées générales. Ça en dit long sur l’état d’esprit du patron de la Fibb, qui a digitalisé le processus de qualification et de production des licences des joueurs. Confirmant son souci de clarté dans toutes ses démarches.

« C’est peut-être une déformation professionnelle, mais c’est comme cela que je conçois la gestion du bien public », estime-t-il.

Afin de permettre aux compétitions d’être plus attractives et compétitives, Moussa Diarra a revu à la hausse les récompenses des vainqueurs et doté les participants de subventions. « On veut valoriser nos championnats », a expliqué le patron de la Fibb, qui se réjouit également d’avoir permis au basket 3x3 de s’épanouir dans la maison.

Il n’y a pas que sur le plan national que le président Diarra a affiché ses ambitions. Le successeur de Mahama Coulibaly voit également grand sur le plan africain voire mondial.

Être champion d’Afrique...

« Cela fait 39 ans que la Côte d’Ivoire a remporté le championnat d’Afrique des nations de basket-ball, cette attente est trop longue. Nous travaillons pour aller remporter le trophée continental qui sera mis en jeux, du 12 au 24 août 2025, en Angola », a déclaré Moussa Diarra.

En dehors de leurs triomphes de 1981 et de 1985, les Éléphants basketteurs ont disputé 4 fois finales (1978, 1980, 2009 et 2021). C’est une équipe du haut du tableau qui a le potentiel pour barrir à nouveau. L’exemple de Kigali 2021 est édifiant.

C’est au buzzer que les Éléphants ont perdu la finale face aux Aigles de Carthage de Tunisie. De quoi faire rêver Moussa Diarra.

Le patron du basket-ball ivoirien compte à nouveau mettre tous les atouts du côté ivoirien pour franchir le pas. « Même si battre le Soudan du Sud actuellement semble un exploit. Il ne faut pas se le cacher, c’est la meilleure équipe africaine du moment. Cependant, je pense que nous avons les arguments et les moyens pour obtenir un bon résultat en Angola », a-t-il ajouté.

Au niveau des dames également, Moussa Diarra ne lésine pas sur les moyens. Il vient d’enrôler un nouveau sélectionneur national, un technicien français, Stéphane Leit, pour relever le défi de l’Afrobasket dames qui aura lieu à Abidjan l’an prochain.

Stéphane Leit sera assisté de Christelle N’Garsanet, l’ancienne internationale ivoirienne.


Le 12/12/24 à 10:39
modifié 12/12/24 à 10:53