Sidibé Souleymane, président du Stade d’Abidjan : "Nous sommes de retour pour régner en championnat"
Le président du club bleu et rouge savoure la deuxième place de son équipe et plante le décor en vue de la prochaine saison.
Finalement, le Stade d’Abidjan a réalisé une saison remarquable...
Il faut rendre grâce à Dieu parce que ce n’était pas évident. J’avais prévenu que le Stade d’Abidjan reviendrait en Ligue 1 pour prendre toute sa place. Le Stade d’Abidjan n’est pas n’importe quelle équipe en Côte d’Ivoire. Nous avons fait des recrutements en fonction de nos ambitions. Quand on recrute un gardien de but de la trempe de Sylvain Gbohouo, avec des joueurs comme Mensour, Kassoum et Kossoubo, ce n’est vraiment pas pour jouer les seconds rôles. Nous sommes de retour pour régner en championnat.
Lors de la première phase du championnat, nous avons eu du mal à déployer notre jeu.
Nous avions beaucoup de blessés dans nos rangs. Dieu faisant bien les choses, nous nous sommes ressaisis dans la seconde phase et le résultat est là. Merci aux joueurs et à leurs encadreurs. Ils m’avaient fait la promesse en disant : « Président, à défaut, on sera deuxième ». Et voilà !
Peut-on dire que le Stade d’Abidjan est de retour dans le gotha du football ivoirien ?
Vous pouvez allez dire partout que les Yéyé sont de retour. Parce que nous allons nous donner les moyens de rester et de jouer les premiers rôles. Je ne sais pas faire de l’à peu près. Tous les Stadistes ont souffert de sa descente en Ligue 2. Aujourd’hui, la maison est réconciliée. Il nous appartient désormais de mettre tout en œuvre afin que le club ne connaisse plus jamais cette triste parenthèse. Cette solidarité et la synergie nouvelle me réconfortent. Croyez-moi, le Stade d’Abidjan est revenu pour de bon.
C’était un risque de s’attacher les services d’un jeune entraîneur qui n’avait pas encore fait ses preuves...
J’avais, au minimum, cinq propositions d’entraîneurs. Des âgés et des moins âgés. Mais c’est le plus jeune qui m’a séduit. J’ai senti qu’il était déterminé, avec un projet intéressant. Pour moi, il fallait lui donner sa chance et Dieu merci, il a su la saisir.
Jusqu’où voulez-vous emmener le Stade d’Abidjan ?
On fera ce qu’on peut. Déjà, nous retrouvons les compétitions africaines. Je ne peux pas prédire. On va se donner les moyens d’aller jusqu’au bout de la Ligue des champions. C’est une grande première pour nous. À mon arrivée en 2018, il y avait la Coupe de la Confédération. Nous avons essayé et nous avons été éliminés en huitièmes de finale. On peut faire mieux.
Quel Stade d’Abidjan la saison prochaine ?
Nous garderons l’ossature de l’équipe. Parce qu’une équipe de football ne peut pas être montée en une année, à plus forte raison en six mois. Il faut continuer avec ceux qui nous ont permis d’être à ce niveau et chercher à renforcer les compartiments que nous trouvons faibles.
Avec quel objectif ?
Nous sommes deuxièmes du championnat national. Logiquement, nous visons le titre de champion la saison prochaine. Cela fait désormais partie de notre objectif. Le Stade d’Abidjan ne veut plus jouer les seconds rôles.
Comment avez-vous trouvé le niveau du championnat ?
Nous avons vécu une compétition d’un niveau assez bon. N’eût été l’arbitrage qui a été approximatif, tout serait parfait. Quand vous vous rendez compte que le meilleur buteur du championnat totalise 9 buts inscrits sur penalty, il y a quelque chose qui ne va pas. Hormis cela, je pense que le championnat est d’un très bon niveau technique et tactique.
Où en êtes-vous avec le projet de construction de l’académie à Jacqueville ?
Ce projet est toujours d’actualité. Si tout se passe comme prévu, cette année, on devrait avoir la première pelouse. Il faut le dire, l’année dernière, avec la forte pluie (la zone étant inondable), on a dû attendre pour rehausser le niveau. On s’est donné jusqu’au mois d’août. Mon ambition, c’est de faire du Stade d’Abidjan une équipe à l’image de l’Asec Mimosas. Il n’y a pas de honte à copier ce qui est bon. Avoir un complexe à nous, un hôtel, une école, etc.
Quel regard jetez-vous sur la gestion actuelle du football ivoirien ?
Pour l’heure, les choses se passent bien. Les dirigeants ont tenu leurs promesses. Ils avaient promis une subvention de 100 millions aux clubs. Ce qu’on va leur demander, c’est de faire l’effort de mettre cela à disposition au début du mois. Sinon, pour un début, c’est bon à prendre. On sait d’où on vient. Il faut donc être un peu tolérant.
Interview réalisée par
Lors de la première phase du championnat, nous avons eu du mal à déployer notre jeu.
Nous avions beaucoup de blessés dans nos rangs. Dieu faisant bien les choses, nous nous sommes ressaisis dans la seconde phase et le résultat est là. Merci aux joueurs et à leurs encadreurs. Ils m’avaient fait la promesse en disant : « Président, à défaut, on sera deuxième ». Et voilà !
Peut-on dire que le Stade d’Abidjan est de retour dans le gotha du football ivoirien ?
Vous pouvez allez dire partout que les Yéyé sont de retour. Parce que nous allons nous donner les moyens de rester et de jouer les premiers rôles. Je ne sais pas faire de l’à peu près. Tous les Stadistes ont souffert de sa descente en Ligue 2. Aujourd’hui, la maison est réconciliée. Il nous appartient désormais de mettre tout en œuvre afin que le club ne connaisse plus jamais cette triste parenthèse. Cette solidarité et la synergie nouvelle me réconfortent. Croyez-moi, le Stade d’Abidjan est revenu pour de bon.
C’était un risque de s’attacher les services d’un jeune entraîneur qui n’avait pas encore fait ses preuves...
J’avais, au minimum, cinq propositions d’entraîneurs. Des âgés et des moins âgés. Mais c’est le plus jeune qui m’a séduit. J’ai senti qu’il était déterminé, avec un projet intéressant. Pour moi, il fallait lui donner sa chance et Dieu merci, il a su la saisir.
Jusqu’où voulez-vous emmener le Stade d’Abidjan ?
On fera ce qu’on peut. Déjà, nous retrouvons les compétitions africaines. Je ne peux pas prédire. On va se donner les moyens d’aller jusqu’au bout de la Ligue des champions. C’est une grande première pour nous. À mon arrivée en 2018, il y avait la Coupe de la Confédération. Nous avons essayé et nous avons été éliminés en huitièmes de finale. On peut faire mieux.
Quel Stade d’Abidjan la saison prochaine ?
Nous garderons l’ossature de l’équipe. Parce qu’une équipe de football ne peut pas être montée en une année, à plus forte raison en six mois. Il faut continuer avec ceux qui nous ont permis d’être à ce niveau et chercher à renforcer les compartiments que nous trouvons faibles.
Avec quel objectif ?
Nous sommes deuxièmes du championnat national. Logiquement, nous visons le titre de champion la saison prochaine. Cela fait désormais partie de notre objectif. Le Stade d’Abidjan ne veut plus jouer les seconds rôles.
Comment avez-vous trouvé le niveau du championnat ?
Nous avons vécu une compétition d’un niveau assez bon. N’eût été l’arbitrage qui a été approximatif, tout serait parfait. Quand vous vous rendez compte que le meilleur buteur du championnat totalise 9 buts inscrits sur penalty, il y a quelque chose qui ne va pas. Hormis cela, je pense que le championnat est d’un très bon niveau technique et tactique.
Où en êtes-vous avec le projet de construction de l’académie à Jacqueville ?
Ce projet est toujours d’actualité. Si tout se passe comme prévu, cette année, on devrait avoir la première pelouse. Il faut le dire, l’année dernière, avec la forte pluie (la zone étant inondable), on a dû attendre pour rehausser le niveau. On s’est donné jusqu’au mois d’août. Mon ambition, c’est de faire du Stade d’Abidjan une équipe à l’image de l’Asec Mimosas. Il n’y a pas de honte à copier ce qui est bon. Avoir un complexe à nous, un hôtel, une école, etc.
Quel regard jetez-vous sur la gestion actuelle du football ivoirien ?
Pour l’heure, les choses se passent bien. Les dirigeants ont tenu leurs promesses. Ils avaient promis une subvention de 100 millions aux clubs. Ce qu’on va leur demander, c’est de faire l’effort de mettre cela à disposition au début du mois. Sinon, pour un début, c’est bon à prendre. On sait d’où on vient. Il faut donc être un peu tolérant.
Interview réalisée par