Investissements durables : Les participants au Fiad 2024 font des propositions
La seconde journée du Forum international Afrique développement (Fiad 2024) a été marquée par une conférence inaugurale sur l'investissement durable.
Investissement durable pour les sociétés durables ». Ce thème a été développé par des panélistes au second jour du Forum international Afrique développement (Fiad 2024) qui se tient, depuis le 27 juin, dans la capitale économique du Maroc (Casablanca). Autour du thème central : « Ici, on investit ».
Ces panélistes que sont : Redda Ben Geloune, entrepreneur ivoirien ; Brigitte Harrington, chef d’entreprise au Rwanda ; Imad Toumi, président d’un groupe minier au Maroc et Kendra Gaither, présidente de la Chambre de commerce des États-Unis, ont partagé avec le public leur vision pour une Afrique prospère grâce à des investissements durables dans le secteur privé.
Redda Ben Geloune de Côte d’Ivoire est convaincu que l’investissement durable pour le secteur privé est possible si et seulement si le continent est uni et change de paradigme. Selon lui, l’Afrique doit prendre en main son destin et s’engager dans un processus de révolution. Parce que l’intelligence artificielle, ajoute-t-il, prend de plus en plus de l’ampleur.
C’est pourquoi, il a invité le secteur privé et la société civile du continent à prendre de bonnes décisions pour investir dans les infrastructures face à la problématique de l’intelligence artificielle.
« Tous les pays doivent travailler à l’élaboration d’une stratégie de l’intelligence artificielle et s’adapter aux mutations qui s’imposent. L’Afrique doit innover et créer des emplois pour une coopération Sud-Sud davantage dynamique », a-t-il recommandé.
De son côté, Brigitte Harrington du Rwanda estime que la Zlecaf est une opportunité pour le secteur privé africain car elle vise à créer un écosystème entrepreneurial dynamique où les petites entreprises peuvent prospérer et contribuer activement à booster l’économie continentale.
Toutefois, pour y bénéficier, les Pme doivent s’assurer de la qualité de leurs produits pour atteindre l’objectif final ; à savoir conquérir le marché africain au profit des nombreux consommateurs du continent. Ce qui n’est toujours pas chose aisée, a-t-elle laissé entendre.
Au dire de la panéliste, il est difficile d’avoir des Pme durables à cause du difficile accès au financement auprès des banques ; ce qui est un frein à l’épanouissement de l’écosystème des Pme.
Imad Toumi du Maroc a, pour sa part, indiqué que le secteur minier contribue énormément au développement à travers des investissements profitables aux communautés. « Nous essayons d’apporter le développement et de créer des infrastructures de base, à travers des fonds de développement et des investissements dans l’éducation et la santé des communautés », a-t-il expliqué.
Kendra Gaither de la Chambre de commerce États-Unis a soutenu que son institution élabore des programmes d’investissement en lien avec le gouvernement américain pour accompagner le secteur privé.
Envoyée spéciale à Casablanca (Maroc)
Redda Ben Geloune de Côte d’Ivoire est convaincu que l’investissement durable pour le secteur privé est possible si et seulement si le continent est uni et change de paradigme. Selon lui, l’Afrique doit prendre en main son destin et s’engager dans un processus de révolution. Parce que l’intelligence artificielle, ajoute-t-il, prend de plus en plus de l’ampleur.
C’est pourquoi, il a invité le secteur privé et la société civile du continent à prendre de bonnes décisions pour investir dans les infrastructures face à la problématique de l’intelligence artificielle.
« Tous les pays doivent travailler à l’élaboration d’une stratégie de l’intelligence artificielle et s’adapter aux mutations qui s’imposent. L’Afrique doit innover et créer des emplois pour une coopération Sud-Sud davantage dynamique », a-t-il recommandé.
De son côté, Brigitte Harrington du Rwanda estime que la Zlecaf est une opportunité pour le secteur privé africain car elle vise à créer un écosystème entrepreneurial dynamique où les petites entreprises peuvent prospérer et contribuer activement à booster l’économie continentale.
Toutefois, pour y bénéficier, les Pme doivent s’assurer de la qualité de leurs produits pour atteindre l’objectif final ; à savoir conquérir le marché africain au profit des nombreux consommateurs du continent. Ce qui n’est toujours pas chose aisée, a-t-elle laissé entendre.
Au dire de la panéliste, il est difficile d’avoir des Pme durables à cause du difficile accès au financement auprès des banques ; ce qui est un frein à l’épanouissement de l’écosystème des Pme.
Imad Toumi du Maroc a, pour sa part, indiqué que le secteur minier contribue énormément au développement à travers des investissements profitables aux communautés. « Nous essayons d’apporter le développement et de créer des infrastructures de base, à travers des fonds de développement et des investissements dans l’éducation et la santé des communautés », a-t-il expliqué.
Kendra Gaither de la Chambre de commerce États-Unis a soutenu que son institution élabore des programmes d’investissement en lien avec le gouvernement américain pour accompagner le secteur privé.
Envoyée spéciale à Casablanca (Maroc)