Situation des veuves en Côte d’Ivoire : L’Ong « Petra-Roc » plaide pour la protection de leurs droits
Dans un contexte où les droits des veuves sont souvent bafoués, l’Ong « Petra-Roc » s’est engagée à les défendre, comme l'a démontré son plaidoyer face à la presse, le dimanche 30 juin 2024 à Abidjan-Cocody.
« En tant qu’organisation privée, nous menons des actions pour assister juridiquement, moralement et financièrement les veuves victimes d’abus. Nous offrons parfois des services de médiation pour résoudre pacifiquement certains litiges et nous formons nos responsables de sections à la connaissance de leurs droits afin qu’elles puissent informer leurs membres. Pour des cas plus graves, nous faisons appel aux juridictions compétentes et, si nécessaire, aux ministères de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, ainsi qu'à celui de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté », a déclaré Mme Pehé en expliquant les actions concrètes menées pour porter assistance juridique aux veuves.
Selon elle, ces femmes ont les mêmes droits que toutes les femmes en Côte d’Ivoire, y compris le droit d’être traitées avec dignité par leur belle-famille, de jouir des biens de leur défunt époux, de s’occuper de leurs enfants, de se remarier librement et de bénéficier des prestations de sécurité sociale du défunt.
Les violations des droits des veuves sont nombreuses. Certaines ont été dépouillées de leurs biens et maltraitées. « Parmi les cas que nous avons traités, je pense notamment à une veuve et ses enfants dont la maison a été détruite ; nous avons dû les reloger en urgence et leur fournir un congélateur pour la vente de glace. Il y a aussi le cas d’une veuve dont la belle-famille a vidé le domicile avant de l’expulser sous prétexte qu’elle n’était pas mariée légalement avec le défunt », a raconté Mme Pehé.
Il faut signaler que « Petra-Roc » attache une importance particulière à la Journée internationale des veuves, célébrée le 23 juin depuis 2011. « Cette journée est une occasion d’alerter le monde entier sur les conditions de vie des veuves, notamment celles de notre pays, et de valoriser leurs droits », a souligné Mme Pehé. La célébration de cette année a eu lieu à Facobly, où les veuves des différentes sections ont été honorées lors d’une cérémonie joyeuse avec la distribution de dons en présence des autorités locales. Mme Pehé a également noté que les veuves du Burkina Faso ont été honorées le même jour.
Pour l’avenir, l’Ong projette de construire deux centres : un centre d’hébergement d’urgence pour les veuves expulsées de leurs logements et un centre de formation professionnelle. Les terrains pour ces projets sont déjà acquis, mais des moyens financiers sont nécessaires pour leur réalisation.
« Il reste beaucoup à faire pour répondre efficacement aux difficultés que rencontrent nos veuves. Je lance un appel à notre Président de la République, à nos ministres de tutelle, ainsi qu’aux personnes de bonne volonté, pour qu’ils nous soutiennent tant sur le plan institutionnel que financier dans la réalisation de nos projets », a conclu Mme Pehé.
Fondée il y a plus de 14 ans par Mme Pehé épouse Tahou, l’Ong bâtisseur d’espoir, également connue sous le nom de « Petra-Roc », est une organisation non gouvernementale dédiée à l’assistance des veuves et des orphelins. Elle œuvre à leur autonomisation socio-économique en finançant des activités génératrices de revenus, en offrant des formations professionnelles et scolaires, ainsi qu’en prenant en charge leurs besoins médicaux, moraux et urgents.
Une correspondante particulière d’Augustin Tapé
Selon elle, ces femmes ont les mêmes droits que toutes les femmes en Côte d’Ivoire, y compris le droit d’être traitées avec dignité par leur belle-famille, de jouir des biens de leur défunt époux, de s’occuper de leurs enfants, de se remarier librement et de bénéficier des prestations de sécurité sociale du défunt.
Les violations des droits des veuves sont nombreuses. Certaines ont été dépouillées de leurs biens et maltraitées. « Parmi les cas que nous avons traités, je pense notamment à une veuve et ses enfants dont la maison a été détruite ; nous avons dû les reloger en urgence et leur fournir un congélateur pour la vente de glace. Il y a aussi le cas d’une veuve dont la belle-famille a vidé le domicile avant de l’expulser sous prétexte qu’elle n’était pas mariée légalement avec le défunt », a raconté Mme Pehé.
Il faut signaler que « Petra-Roc » attache une importance particulière à la Journée internationale des veuves, célébrée le 23 juin depuis 2011. « Cette journée est une occasion d’alerter le monde entier sur les conditions de vie des veuves, notamment celles de notre pays, et de valoriser leurs droits », a souligné Mme Pehé. La célébration de cette année a eu lieu à Facobly, où les veuves des différentes sections ont été honorées lors d’une cérémonie joyeuse avec la distribution de dons en présence des autorités locales. Mme Pehé a également noté que les veuves du Burkina Faso ont été honorées le même jour.
Pour l’avenir, l’Ong projette de construire deux centres : un centre d’hébergement d’urgence pour les veuves expulsées de leurs logements et un centre de formation professionnelle. Les terrains pour ces projets sont déjà acquis, mais des moyens financiers sont nécessaires pour leur réalisation.
« Il reste beaucoup à faire pour répondre efficacement aux difficultés que rencontrent nos veuves. Je lance un appel à notre Président de la République, à nos ministres de tutelle, ainsi qu’aux personnes de bonne volonté, pour qu’ils nous soutiennent tant sur le plan institutionnel que financier dans la réalisation de nos projets », a conclu Mme Pehé.
Fondée il y a plus de 14 ans par Mme Pehé épouse Tahou, l’Ong bâtisseur d’espoir, également connue sous le nom de « Petra-Roc », est une organisation non gouvernementale dédiée à l’assistance des veuves et des orphelins. Elle œuvre à leur autonomisation socio-économique en finançant des activités génératrices de revenus, en offrant des formations professionnelles et scolaires, ainsi qu’en prenant en charge leurs besoins médicaux, moraux et urgents.
Une correspondante particulière d’Augustin Tapé