« Le Président a le pouvoir...le Président à le devoir d’appeler le Nouveau Front populaire pour gouverner ». C’est en ces termes que le leader de la gauche désormais majoritaire à l’Assemblée nationale française, a réitéré le 7 juillet 2024 l’engagement de son camp a gouverner. Mais avant, Jean-Luc Mélenchon a mis le Président Emmanuel Macron en garde contre, « toute tentative de contourner » l’accession du Nouveau Front populaire à Matignon.

Jean-Luc Mélenchon n’a pas manqué de régler ses comptes avec le Chef de l’État notamment qu’il a accusé d’avoir manœuvré pour lui barrer la route. Il a également envoyé des piques aux médias qui ont largement spéculé sur la poussée du Rassemblement national. Le leader du Nouveau Front populaire a aussi répondu à tous s ceux qui avaient parié sur l’impossibilité pour lui de mobiliser et de jouer les premiers rôles.

D’aucuns voient dans les propos de Jean-Luc Mélenchon, un début de revanche après sa défaite à la présidentielle face à Emmanuel Macron. Il l’a dit, lui-même. Comme pour rappeler qu’il avait prévenu... Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, est allé dans le même sens. Il a pour sa part, invité de nouveau à la mobilisation de la gauche pour permettre la mise en œuvre des réformes portées par le Nouveau Front populaire. Mais également pour défaire des pans de la politique d’Emmanuel Macron, notamment sur les questions sociales.

En face, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, voit plutôt le verre à moitié plein. Il souligne la percée de son camp et se dit sceptique de la capacité de la gauche à gouverner. Bon nombre de commentateurs notent tout de même une victoire personnelle de Jordan Bardella qui reste intacte. Parce qu’il aura placé son parti là où nul ne l’attendait.