Procès des attaques du 19 mai en RDC: deux Américains et un Belgo-Congolais nient leurs implications

 [Image d'illustration] Le ressortissant américain Tyler Thomson (à droite), regardant un traducteur parler lors de la première audience du procès à la prison de Ndolo à Kinshasa le 7 juin 2024. AFP - ARSENE MPIANA
[Image d'illustration] Le ressortissant américain Tyler Thomson (à droite), regardant un traducteur parler lors de la première audience du procès à la prison de Ndolo à Kinshasa le 7 juin 2024. AFP - ARSENE MPIANA
[Image d'illustration] Le ressortissant américain Tyler Thomson (à droite), regardant un traducteur parler lors de la première audience du procès à la prison de Ndolo à Kinshasa le 7 juin 2024. AFP - ARSENE MPIANA

Procès des attaques du 19 mai en RDC: deux Américains et un Belgo-Congolais nient leurs implications

Par (RFI)
Le 09/07/24 à 16:14
modifié 09/07/24 à 16:14
En République démocratique du Congo (RDC), deux Américains et un Belgo-Congolais, trois des 51 personnes jugées par le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe, ont été interrogés ce 9 juillet 2024, suite aux attaques du 19 mai. Cinquante-une personne sont inculpées pour leur participation présumée à l'assaut contre la résidence de Vital Kamerhe, actuel président de l’Assemblée nationale. Après cette attaque, les assaillants s’étaient retranchés au palais de la Nation, dans l'un des bureaux du président du pays, Félix Tshisekedi.

Le Tribunal militaire garnison de Kinshasa-Gombe a poursuivi le 8 juillet 2024 les interrogatoires des prévenus dans l'affaire de la tentative de coup d'État déjouée du 19 mai 2024. Cette audience, tenue à la prison militaire de Ndolo, a vu défiler plusieurs accusés, notamment Benjamin Zalman et Tyler Christian Thomson, tous deux citoyens américains, ainsi que Jean-Jacques Wondo, un expert militaire belgo-congolais.

L'audience a débuté avec le dernier prévenu de la séance précédente : Benjamin Zalman. Ce dernier a nié toute implication dans le complot. Il a affirmé qu'il avait été menacé par le présumé chef de bande, Christian Malanga, de suivre ses ordres sous peine de mort. Il a également révélé avoir connu Malanga depuis 2013 lors d'un forum économique à Washington et l'avoir revu au Swaziland. Benjamin Zalman a insisté sur le fait que leurs échanges étaient strictement professionnels. Lire la suite...

Par (RFI)
Le 09/07/24 à 16:14
modifié 09/07/24 à 16:14