Dialogues intergénérationnels : Les classes d’âge pérennisent la tradition à Abobo-Baoulé
Après une pause, le Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication (Refjpci) était le 5 juillet 2024, à Abobo-Baoulé dans la commune d’Abobo, pour les Dialogues intergénérationnels (Dig).
Une activité entrant dans le cadre de son projet "Innover pour dialoguer", initié en partenariat avec la Deutsche Welle Akademie et la Coopération allemande depuis trois ans, et qui s’est tenue au Palais du royaume dudit village.
Les dialogues intergénérationnels (Dig), comme l’a expliqué la présidente du Refjpci, Agnès Kraidy, sont des forums qui réunissent deux générations différentes, généralement les jeunes et les plus âgés, afin de dialoguer et de mieux se comprendre mutuellement.
L’objectif, selon elle, est de surmonter ensemble certains obstacles et de favoriser la cohésion sociale. Ces échanges sont essentiels pour guider la nouvelle génération. « Il ne s’agit donc pas de venir imposer une conduite, ni de juger, ni d’indexer, mais surtout, créer un moment de convivialité et d’échange dans le respect de nos traditions », a dit l’émérite journaliste.
Le choix du village d’Abobo-Baoulé n’est pas fortuit, a expliqué la présidente du Refjpci, qui avait à ses côtés la représentante de Deutsche Welle Akademie, Dorcas Loba. Pour elle, Abobo-Baoulé est un village symbole avec sa renommée de cité paisible et agréable, et une dénomination particulière expliquée par les notables.
« Nous sommes très heureux d’accueillir cette rencontre d’échange rassemblant les doyens, les femmes et des jeunes de notre village. Nous en avons besoin et pour nous, c’est un pont qui vient d’être établi pour discuter avec notre jeunesse », a affirmé le chef du village principal d’Abobo-Baoulé, l’Honorable Nandjui Akré Marc, marquant ainsi tout son intérêt pour l’initiative du Refjpci.
Le chef principal a expliqué que le peuple atchan fonctionne par classe d’âge et chaque individu appartient à une catégorie d’âge, donc soumis aux contraintes des us et coutumes dans lesquelles il évolue : les fêtes de génération, les sorties de maternité, les cérémonies de dot, etc. sont autant d’actions qui pérennisent la coutume atchan.
Cependant, avec l’avènement des nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux, les rapports entre parents et enfants deviennent parfois difficiles.
Pour Yacinthe Anoman, représentant les personnes du 3e âge, « le téléphone portable est devenu un problème pour les parents qui n’arrivent plus à communiquer avec leurs enfants. » Il estime que toute la famille doit être sensibilisée au danger de la mauvaise manipulation du téléphone portable.
Sophie Adji Aby, enseignante, a dénoncé la responsabilité des parents qui ne parlent pas leurs langues maternelles aux enfants, encore moins leur montrer le chemin du village. Conséquence, la tradition se meurt. Les Dig ont été précédés par une session de formation d’animateurs de radios de proximité.
Firmin NDri Bonfils
Les dialogues intergénérationnels (Dig), comme l’a expliqué la présidente du Refjpci, Agnès Kraidy, sont des forums qui réunissent deux générations différentes, généralement les jeunes et les plus âgés, afin de dialoguer et de mieux se comprendre mutuellement.
L’objectif, selon elle, est de surmonter ensemble certains obstacles et de favoriser la cohésion sociale. Ces échanges sont essentiels pour guider la nouvelle génération. « Il ne s’agit donc pas de venir imposer une conduite, ni de juger, ni d’indexer, mais surtout, créer un moment de convivialité et d’échange dans le respect de nos traditions », a dit l’émérite journaliste.
Le choix du village d’Abobo-Baoulé n’est pas fortuit, a expliqué la présidente du Refjpci, qui avait à ses côtés la représentante de Deutsche Welle Akademie, Dorcas Loba. Pour elle, Abobo-Baoulé est un village symbole avec sa renommée de cité paisible et agréable, et une dénomination particulière expliquée par les notables.
« Nous sommes très heureux d’accueillir cette rencontre d’échange rassemblant les doyens, les femmes et des jeunes de notre village. Nous en avons besoin et pour nous, c’est un pont qui vient d’être établi pour discuter avec notre jeunesse », a affirmé le chef du village principal d’Abobo-Baoulé, l’Honorable Nandjui Akré Marc, marquant ainsi tout son intérêt pour l’initiative du Refjpci.
Le chef principal a expliqué que le peuple atchan fonctionne par classe d’âge et chaque individu appartient à une catégorie d’âge, donc soumis aux contraintes des us et coutumes dans lesquelles il évolue : les fêtes de génération, les sorties de maternité, les cérémonies de dot, etc. sont autant d’actions qui pérennisent la coutume atchan.
Cependant, avec l’avènement des nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux, les rapports entre parents et enfants deviennent parfois difficiles.
Pour Yacinthe Anoman, représentant les personnes du 3e âge, « le téléphone portable est devenu un problème pour les parents qui n’arrivent plus à communiquer avec leurs enfants. » Il estime que toute la famille doit être sensibilisée au danger de la mauvaise manipulation du téléphone portable.
Sophie Adji Aby, enseignante, a dénoncé la responsabilité des parents qui ne parlent pas leurs langues maternelles aux enfants, encore moins leur montrer le chemin du village. Conséquence, la tradition se meurt. Les Dig ont été précédés par une session de formation d’animateurs de radios de proximité.
Firmin NDri Bonfils