Organismes d’évaluation de la conformité : 70 entités accréditées depuis le lancement des activités du Soac
« Au-delà de la Côte d’Ivoire, l’accréditation des Organismes d’évaluation de la conformité (Oec) est en croissance dans tous les Etats membres, y compris la Guinée ». Tel est le constat fait par la vice-présidente du Système ouest-africain d’accréditation (Soac), Kossiwoa Lolonyo Assah, au nom du président de l’institution. Elle s'exprimait le lundi 8 juillet 2024 à l’occasion du lancement du projet de « Digitalisation des systèmes d’accréditation et d’évaluation de la conformité en Afrique de l’Ouest » à Abidjan-Plateau.
Même si l’accréditation est croissante, elle note toutefois une insuffisance car 70 décisions d’accréditation ont été prises à ce jour par le Soac depuis la création de l’institution en 2018. « Ce résultat reste faible pour des économies en pleine croissance et une population d’environ 142 millions d’habitants dans l’espace Uemoa », affirme la vice-présidente.
Elle lance un appel à tous les pays membres afin qu’ils fassent recourent de manière systématique à des organismes d’évaluation de la conformité (Oec) accrédités Soac. L’objectif selon elle est de parvenir non seulement à une meilleure surveillance du marché mais aussi pour garantir la santé humaine à l’instar des pays développés.
Revolutionner le processus d'accréditation en Afrique de l'Ouest
Certainement le projet de digitalisation des systèmes d’accréditation et d’évaluation de la conformité lancé permettrait d’augmenter le nombre des Oec dans l’espace communautaire. Sur le sujet, le Soac entend prouver qu’il joue son rôle de manière efficace et anticipative. « L’accélération de l’intervention du numérique dans notre quotidien fait naitre pour les pays en voie de développement de ne pas rater le coche de cette révolution. Mais aussi de jouer notre partition pour que ce changement de paradigme se déploie de manière maitrisée », déclare Kossiwoa Lolonyo Assah.
Le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Emmanuel Tra Bi, a quant à lui reconnu l’importance du projet en raison du grand intérêt pour la santé de la sécurité des populations dans la sous-région. Pour lui, la digitalisation vise à mobiliser les techniques de numérisation pour renforcer la mise en œuvre des normes de sécurité sanitaire des aliments au sein des pays de l’Uemoa. « La numérisation facilite l’accès et le partage de l’information entre différentes structures. Elle joue un rôle capital dans le développement durable et constitue un puissant vecteur de transformation économique », affirme Emmanuel Tra Bi.
Tidiane Boye, représentant résident de l’Onudi, s’est félicité du choix porté sur son organisation pour faciliter la mise en œuvre de ce projet. Au dire de Tidiane Boye, le domaine sanitaire et phytosanitaire a démarré sa transition numérique notamment avec des modèles de certification électronique de plus en plus répandus. Il expert que le Soac mobilisera l'ensemble de ses plateformes dans l’exécution du projet et particulièrement pour le renforcement du processus d’évaluation d’accréditation.
Le lancement du projet de digitalisation a été couplé avec la célébration de la Journée mondiale de l’accréditation. Il fallait aussi noter la présentation des champions de l’accréditation Soac de Côte d’Ivoire, lesquels ont reçu à cette occasion leurs attestations en présence des officiels.
Le Soac est un organisme d’accréditation sous-régional à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, d’inspection et les laboratoires opérant dans l’espace Uemoa.
Elle lance un appel à tous les pays membres afin qu’ils fassent recourent de manière systématique à des organismes d’évaluation de la conformité (Oec) accrédités Soac. L’objectif selon elle est de parvenir non seulement à une meilleure surveillance du marché mais aussi pour garantir la santé humaine à l’instar des pays développés.
Revolutionner le processus d'accréditation en Afrique de l'Ouest
Certainement le projet de digitalisation des systèmes d’accréditation et d’évaluation de la conformité lancé permettrait d’augmenter le nombre des Oec dans l’espace communautaire. Sur le sujet, le Soac entend prouver qu’il joue son rôle de manière efficace et anticipative. « L’accélération de l’intervention du numérique dans notre quotidien fait naitre pour les pays en voie de développement de ne pas rater le coche de cette révolution. Mais aussi de jouer notre partition pour que ce changement de paradigme se déploie de manière maitrisée », déclare Kossiwoa Lolonyo Assah.
Le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, Emmanuel Tra Bi, a quant à lui reconnu l’importance du projet en raison du grand intérêt pour la santé de la sécurité des populations dans la sous-région. Pour lui, la digitalisation vise à mobiliser les techniques de numérisation pour renforcer la mise en œuvre des normes de sécurité sanitaire des aliments au sein des pays de l’Uemoa. « La numérisation facilite l’accès et le partage de l’information entre différentes structures. Elle joue un rôle capital dans le développement durable et constitue un puissant vecteur de transformation économique », affirme Emmanuel Tra Bi.
Tidiane Boye, représentant résident de l’Onudi, s’est félicité du choix porté sur son organisation pour faciliter la mise en œuvre de ce projet. Au dire de Tidiane Boye, le domaine sanitaire et phytosanitaire a démarré sa transition numérique notamment avec des modèles de certification électronique de plus en plus répandus. Il expert que le Soac mobilisera l'ensemble de ses plateformes dans l’exécution du projet et particulièrement pour le renforcement du processus d’évaluation d’accréditation.
Le lancement du projet de digitalisation a été couplé avec la célébration de la Journée mondiale de l’accréditation. Il fallait aussi noter la présentation des champions de l’accréditation Soac de Côte d’Ivoire, lesquels ont reçu à cette occasion leurs attestations en présence des officiels.
Le Soac est un organisme d’accréditation sous-régional à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, d’inspection et les laboratoires opérant dans l’espace Uemoa.