La diaspora africaine instruite les mécanismes d'intégration

Selon le Dr Moussa Mama, directeur du BIPIA, l’objectif est de traiter des problèmes rencontrés par les communautés africaines vivant en Côte d’Ivoire. À travers cette rencontre, il s'agit de sensibiliser les participants aux bonnes pratiques en matière d’intégration et de créer un cadre d’échanges entre les communautés africaines et les institutions ressources.

Le bureau soutient l'action de l'État par des activités d'études et de promotion appliquées à tous les domaines touchant à l'intégration, conformément à ses missions spécifiques. Il aspire à servir de passerelle entre les organismes publics ou privés impliqués dans le processus d’intégration afin de favoriser des relations de coopération.

À cette occasion, M. Goli Louis Philippe, directeur de cabinet et représentant du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, M. Watabouna Ouattara, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives de stimulation des préoccupations des communautés dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’économie et de l’administration. Il a également réaffirmé le soutien du gouvernement aux ressortissants.

Quant à Kaba Sékou, président de l’Union des ressortissants des États membres de la CEDEAO en Côte d’Ivoire (UREM-CEDEAO-CI), il a exhorté les ressortissants à s’impliquer pleinement dans l’intégration.

Il convient de signaler que plusieurs thématiques ont été abordées lors de la rencontre, notamment : « Quels documents d’identité biométriques l’administration ivoirienne délivre-t-elle aux communautés vivant en Côte d’Ivoire ? », « La procédure de naturalisation en Côte d’Ivoire », « Le coût des frais d’inscription pour les étudiants communautaires dans les universités et grandes écoles », et « La prise en charge sociale des communautés africaines (enrôlement CMU) ».

Info JB