Yacine Idriss Diallo, président de la Fédération ivoirienne de football. (Ph: Dr)
Conseil de la Fifa : Yacine Idriss Diallo sur les traces de Jacques Anouma
Yacine Idriss Diallo affectionne les défis. Après son élection à la Fif, le 23 avril 2022 et la Can 2023 remportée à domicile, dont l’organisation générale a été unanimement saluée, le patron du football ivoirien vise un poste au Conseil de la Fifa, anciennement comité exécutif de la Fifa.
Un challenge encore plus excitant. Puisqu’il s’agit de briguer, le 12 mars prochain, un siège dans le gouvernement mondial du football. D’intégrer le cercle fermé des décideurs mondiaux composé de 37 membres : un président, élu par le congrès de la Fifa ; huit vice-présidents et 28 autres membres élus par les associations membres de la Fifa, chacun pour un mandat de quatre ans.
C’est le principal organe de décision de la faîtière dans les intervalles du congrès. Idriss Diallo, si tout se passe bien, sera le deuxième ivoirien, après Jacques Anouma, père de la révolution du football ivoirien (2002-2011), à côtoyer ce sommet du ballon rond mondial (de 2006 à 2011).
Maintenant, il faut aller au-delà de l’effet d’annonce. C’est un combat qui commence pour le patron du football ivoirien. Pour atteindre ce prestigieux poste qui vous ouvre pratiquement les portes du comité exécutif de la Caf, il y a, certes, les jeux d’alliance, les affinités géographiques, mais surtout une bonne stratégie à adopter.
L’importance de l’objectif visé n’exclut pas la mise en branle de toute la machine diplomatique pour lui venir en appoint. Car il s’agira pour le football ivoirien d’accéder à un très haut niveau de décision.
Quand le président Jacques Anouma accédait à ce poste (2006-2011), il avait le soutien total du gouvernement ivoirien. C’est de ce même engagement dont a besoin Idriss Diallo en 2024.
Il y a quatre places en jeu et pas moins de 14 candidats seront en lice. Deux autres places sont réservées, l'une à une dame et l'autre, au président de la Caf.
Le candidat ivoirien devra déloger le Béninois Mathurin De Chacus ou le Malien Mamoutou Touré, les deux sortants de la zone francophone. De nombreux obstacles à franchir. Il s’agit de convaincre et de rassurer ceux qui éliront les candidats pour avoir leur suffrage.
Jusqu’à preuve du contraire, Idriss Diallo a toutes les chances de gagner ce pari. Car si le Béninois ne lâchera pas prise, on ne peut pas en dire autant pour le Malien.
Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de football, est toujours incarcéré dans son pays. Donc pas libre de ses mouvements. Ce qui laisse le champ libre à Idriss Diallo.
Cela dit, il faut être vigilant. Car Bavieux, même en prison depuis le 9 août 2019, a quand même été réélu à la présidence de la Fédération malienne de football (Femafoot). Une situation inédite que ses partisans pourraient reproduire.
C’est le principal organe de décision de la faîtière dans les intervalles du congrès. Idriss Diallo, si tout se passe bien, sera le deuxième ivoirien, après Jacques Anouma, père de la révolution du football ivoirien (2002-2011), à côtoyer ce sommet du ballon rond mondial (de 2006 à 2011).
Maintenant, il faut aller au-delà de l’effet d’annonce. C’est un combat qui commence pour le patron du football ivoirien. Pour atteindre ce prestigieux poste qui vous ouvre pratiquement les portes du comité exécutif de la Caf, il y a, certes, les jeux d’alliance, les affinités géographiques, mais surtout une bonne stratégie à adopter.
L’importance de l’objectif visé n’exclut pas la mise en branle de toute la machine diplomatique pour lui venir en appoint. Car il s’agira pour le football ivoirien d’accéder à un très haut niveau de décision.
Quand le président Jacques Anouma accédait à ce poste (2006-2011), il avait le soutien total du gouvernement ivoirien. C’est de ce même engagement dont a besoin Idriss Diallo en 2024.
Il y a quatre places en jeu et pas moins de 14 candidats seront en lice. Deux autres places sont réservées, l'une à une dame et l'autre, au président de la Caf.
Le candidat ivoirien devra déloger le Béninois Mathurin De Chacus ou le Malien Mamoutou Touré, les deux sortants de la zone francophone. De nombreux obstacles à franchir. Il s’agit de convaincre et de rassurer ceux qui éliront les candidats pour avoir leur suffrage.
Jusqu’à preuve du contraire, Idriss Diallo a toutes les chances de gagner ce pari. Car si le Béninois ne lâchera pas prise, on ne peut pas en dire autant pour le Malien.
Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de football, est toujours incarcéré dans son pays. Donc pas libre de ses mouvements. Ce qui laisse le champ libre à Idriss Diallo.
Cela dit, il faut être vigilant. Car Bavieux, même en prison depuis le 9 août 2019, a quand même été réélu à la présidence de la Fédération malienne de football (Femafoot). Une situation inédite que ses partisans pourraient reproduire.