L’évènement a rassemblé de nombreuses personnalités de l’écosystème de la propriété intellectuelle à travers le monde. (Ph: Dr)
L’évènement a rassemblé de nombreuses personnalités de l’écosystème de la propriété intellectuelle à travers le monde. (Ph: Dr)
Propriété intellectuelle/Après l’attiéké: Le pagne artisanal de Korhogo et 3 autres produits en cours de labélisation
Les Journées ivoiriennes de la propriété intellectuelle et de l'innovation qui se tiennent du 16 au 18 décembre 2024, au Plateau, ont été l'occasion d'officialiser d'autres produits du terroir ivoirien bientôt labélisés.
Après le café des montagnes de Man, le pagne baoulé et plus récemment l’attiéké, quatre autres produits ivoiriens devraient aussi être labélisés courant 2025. Il s’agit du riz de Danané, de la toile artisanale de Korhogo et de la mangue kent des savanes par indication géographique et du beurre de karité par la marque collective.
La liste de ces produits a été dévoilée par Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l’Industrie, le 16 décembre 2024, à Crrae-Uemoa, Abidjan-Plateau. Cela, à l’ouverture des Journées ivoiriennes de la propriété intellectuelle et de l’innovation (Jip2I-2024).
Il a indiqué qu’en l’état, le nombre de produits labélisés permet à la Côte d’Ivoire d’être classée en tête, avec le Bénin, des pays de l’espace de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Oapi) ayant le plus grand nombre d’Indications géographiques protégées. « Cette position constitue le fruit d’une politique visant à tirer meilleur parti du système de la propriété intellectuelle pour accélérer le développement des zones rurales de notre pays », a commenté le ministre Souleymane Diarrassouba.
Il a insisté sur l’importance de cette politique de labélisation qui connaît une accélération grâce à la vision éclairée du Président Alassane Ouattara. L’enjeu, selon lui, est de préserver et faire la promotion du patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire au niveau mondial.
« Les terroirs de la Côte d’Ivoire regorgent de richesses uniques, fruits des savoir-faire ancestraux et de la générosité de notre biodiversité... Les Indications géographiques (Ig) offrent une opportunité exceptionnelle de les reconnaître et de les protéger. Elles garantissent l'authenticité et la qualité des produits, et renforcent l'identité culturelle des régions qui les produisent », a-t-il expliqué.
Organisées par l'Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oipi), cette édition des Jip2I se consacre à la problématique de labélisation par les Indications géographiques. Ce sujet était au centre des panels qui ont marqué la journée inaugurale.
Ces échanges ont permis de souligner les enjeux de la labélisation non seulement pour protéger les produits locaux, mais aussi pour préserver le patrimoine culturel et biologique, tout en stimulant l'économie locale.
Ces journées sont placées sous le haut patronage du président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), Dr Eugène Aka Aouélé.
A titre de rappel, l’attiéké a été récemment inscrit sur la liste du patrimoine culturel de l’Unesco lors de la 19e session du Comité Intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, tenue le 4 décembre 2024, au Paraguay.
Il a indiqué qu’en l’état, le nombre de produits labélisés permet à la Côte d’Ivoire d’être classée en tête, avec le Bénin, des pays de l’espace de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Oapi) ayant le plus grand nombre d’Indications géographiques protégées. « Cette position constitue le fruit d’une politique visant à tirer meilleur parti du système de la propriété intellectuelle pour accélérer le développement des zones rurales de notre pays », a commenté le ministre Souleymane Diarrassouba.
Il a insisté sur l’importance de cette politique de labélisation qui connaît une accélération grâce à la vision éclairée du Président Alassane Ouattara. L’enjeu, selon lui, est de préserver et faire la promotion du patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire au niveau mondial.
« Les terroirs de la Côte d’Ivoire regorgent de richesses uniques, fruits des savoir-faire ancestraux et de la générosité de notre biodiversité... Les Indications géographiques (Ig) offrent une opportunité exceptionnelle de les reconnaître et de les protéger. Elles garantissent l'authenticité et la qualité des produits, et renforcent l'identité culturelle des régions qui les produisent », a-t-il expliqué.
Organisées par l'Office ivoirien de la propriété intellectuelle (Oipi), cette édition des Jip2I se consacre à la problématique de labélisation par les Indications géographiques. Ce sujet était au centre des panels qui ont marqué la journée inaugurale.
Ces échanges ont permis de souligner les enjeux de la labélisation non seulement pour protéger les produits locaux, mais aussi pour préserver le patrimoine culturel et biologique, tout en stimulant l'économie locale.
Ces journées sont placées sous le haut patronage du président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), Dr Eugène Aka Aouélé.
A titre de rappel, l’attiéké a été récemment inscrit sur la liste du patrimoine culturel de l’Unesco lors de la 19e session du Comité Intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, tenue le 4 décembre 2024, au Paraguay.