Le Président de la République, Alassane Ouattara, à travers le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, a décidé de construire un centre du service civique dans la région du Sud-Comoé, principalement à Bonoua.

C’est dans ce cadre que le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, a dépêché le mercredi 18 décembre 2024, son conseiller spécial, Jean-Louis Koffi, pour porter la nouvelle au roi, Sa Majesté Miessan Kacou Venance et ses administrés.

L’émissaire du chef du gouvernement avait à ses côtés le député-maire d’Adiaké, Hien Sié Yacouba, par ailleurs directeur général du Port autonome d’Abidjan.

Les travaux de construction et d’équipement de ce centre s’élèvent à 2 milliards de F Cfa et abritera un internat. Selon Jean-Louis Koffi, 1000 jeunes y seront formés par vague de 500. Les bénéficiaires apprendront, outre la formation civique, la culture (tradition), la mécanique. Il y aura au sein de ce centre, la pisciculture, une plantation de manioc afin de fournir la nourriture aux pensionnaires.

Sa Majesté Miessan Kacou Venance a exprimé sa gratitude au Chef de l‘Etat, Alassane Ouattara, au Premier ministre, Robert Beugré Mambé et à l’ensemble du gouvernement pour cette initiative. « Nous sommes disposés à apporter toute notre contribution à la réussite de ce projet. Pour nous qui sommes dans les institutions de maintien de la cohésion, le civisme, c’est notre paracétamol. On ne peut rien faire sans cela », a déclaré le roi.

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Pour lui, construire un centre de service civique à Bonoua est un immense honneur fait à sa personne. « On dira que ce centre a été construit sous le règne de Miessan Kacou Venance », s’en est-il félicité.

Le maire de Bonoua, Jean-Paul Amethier, a promis que dans un délai assez court, l’espace devant abriter le centre du service civique sera trouvé pour permettre le démarrage effectif des travaux.

« La construction d’un centre de service est une bonne chose. La jeunesse étant l’espoir de l’avenir, nous nous devons de faire en sorte que les jeunes rentrent dans un cadre qui puisse correspondre demain aux exigences de la Côte d’Ivoire. Si ce cadrage n’est pas fait, c’est la Côte d’Ivoire entière qui perdra », a-t-il averti. Avant de souligner que la spécificité de Bonoua est la culture traditionnelle. Car tout sera mis en œuvre pour que les enfants du Sud-Comoé reçoivent une bonne formation afin de pouvoir investir dans des activités génératrices de revenu.

Pour le député-maire d’Adiaké, Hien Sié Yacouba, c’est un projet parmi tant d’autres qui ont été déjà mis en œuvre. « On ne peut que s’en réjouir parce que dans la politique de développement du Chef de l’Etat, chaque zone de la Côte d’Ivoire abrite des infrastructures qui sont réalisées », fait-il savoir. Car dit-il, ce qu'il a dit ne sont pas des paroles en l’air. Ce sont des choses qui seront réalisées à la grande satisfaction des populations, ajoute-t-il.

Au nom des populations, Nanan Ampoa Yao Joseph, notable à la cour royale, a exprimé sa reconnaissance aux plus hautes autorités ivoiriennes. « C’est vrai que Bonoua a accusé un retard, mais nous avons espoir avec tout ce qui vient de se dire et tout ce que nous avons vu faire », dit-il.

Selon lui, les populations de Bonoua sont heureuses d’accueillir ce centre qui viendra éduquer et former les enfants de la région du Sud-Comoé. « C’est une école qui nous a manqué depuis les années 1980. Je suis un militaire donc je sais quand ce service civique a été arrêté. Cette reprise est bien pensée. C’est pourquoi, nous remercions le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement pour avoir pensé à Bonoua », a déclaré le porte-parole.

Avant le roi, l’envoyé de Robert Beugré Mambé a rencontré les chefs traditionnels, les autorités administratives, ainsi que les femmes et jeunes pour donner le même message.