Spectacle : Quand une pièce de théâtre dépeint les maux qui minent la justice en Afrique
Tout bascule lorsque le cas de Joséphine, une femme psychopathe, est présenté au tribunal. Son époux, battu et à bout de forces, cherche désespérément refuge auprès de la juge. Mais au moment où cette dernière et son garde du corps s’apprêtent à prononcer un jugement favorable à Joséphine, cette dernière retourne la situation à son avantage.
Le tribunal devient alors le théâtre d’un retournement dramatique, forçant la juge et son acolyte à se confronter à leurs propres travers. La pièce, qui s’étend sur 1 heure 30 minutes, délivre finalement une leçon puissante sur la nécessité d’un système judiciaire équitable et impartial.
Avant cette pièce centrale, les spectateurs ont pu découvrir une première représentation intitulée Femme idéale. Cette autre représentation a mis en scène un homme obsédé par la quête de la femme parfaite.
Cette obsession le pousse à reléguer sa femme légitime au rôle de domestique. Finalement, il comprend qu’aucune femme n’est parfaite et que l’amour véritable repose sur l’acceptation de l’autre.
Selon Kodia Pierre Marie, directeur artistique de la compagnie Sajdi, ces deux pièces s’inspirent directement des réalités actuelles. « Pour nous, c’est une manière de nous exprimer face aux maux qui minent notre société », a-t-il déclaré. Avant d’annoncer une tournée nationale prévue à partir de février 2025, qui conduira la troupe dans plusieurs villes de l’intérieur du pays.