Taekwondo : De gros nuages sur l’assemblée générale convoquée par Yacé

Le Comité directeur de la transition tient au respect des textes de la fédération. (Ph: Dr)
Le Comité directeur de la transition tient au respect des textes de la fédération. (Ph: Dr)
Le Comité directeur de la transition tient au respect des textes de la fédération. (Ph: Dr)

Taekwondo : De gros nuages sur l’assemblée générale convoquée par Yacé

Le 22/12/24 à 16:04
modifié 22/12/24 à 16:25
Décidément, le président Jean-Marc Yacé n’en a pas fini avec ses déboires à la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd).

Pour une fois qu’il a décidé d’organiser une assemblée générale ordinaire depuis sa réélection le 15 novembre 2022, cette réunion, prévue le 29 décembre, pourrait ne pas avoir lieu. Il est accusé de n’avoir pas mis la forme.

Le Comité directeur de la transition, par la voix de son porte-parole, Me Jean-Marie Kouadjan (ceinture noire 5e dan), président fondateur du club Arc-en-ciel de Grand Bassam, demande la suspension de cette rencontre. Il dénonce le caractère irrégulier de cette assemblée générale.

« C’est par une vidéo ayant circulé sur les réseaux sociaux dans la soirée du samedi 7 décembre 2024 montrant M Lassina Zié, membre du Comité directeur de M. Yacé Jean Marc et une dizaine de personnes que nous avons appris qu’il se prépare une assemblée générale ordinaire (Ago) pour le dimanche 29 décembre 2024 », dénonce-t-il.

Avant de relever que « selon l’article 20 du Règlement intérieur de la fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), en son alinéa 3, l’on est tenu de convoquer l’assemblée générale ordinaire 21 jours avant la date fixée. Ce qui n’a pas été respecté selon son communiqué.

« Il est regrettable de constater que la convocation porte la date du 7 décembre 2024, elle est parvenue à nombre des membres statutaires après le 9 décembre 2024, soit 18 jours avant ladite assemblée générale », poursuit-il, dans son courrier.

Et ce n’est pas tout ; le porte-parole des 175 membres actifs (sur 316) relève plusieurs autres irrégularités telles que la violation du délai de transmission des documents portant discussion à l’assemblée générale, conformément aux textes règlementaires de la fédération.

Au regard de tout cela, le comité directeur de la transition a pris à témoin le ministère délégué auprès du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie.

Le département des Sports qui n’est pas à sa première saisine sur le même dossier concernant le taekwondo doit pouvoir enfin taper du poing sur la table. Surtout que la médiation de l’Union africaine de taekwondo, même si elle a été biaisée par le secrétaire général, Balla Dièye, a, malgré tout, demandé la mise en place d’une Task-force pour contenter tout le monde.

Depuis le 19 octobre dernier, tout le monde regarde du côté de la Tour C, vers le ministère délégué des Sports et du Cadre de vie. Un département des sports, qui, fatigué de régler les palabres dans les fédérations, avait ressuscité en 2015, le Comité national du sport (Cnas).

Une institution créée pour la première fois en 1980, pour trancher les crises dans le mouvement sportif national. Le comité malheureusement est mort de sa propre mort.

Aujourd’hui, le président Roland Kobenan Zakpa, et son premier vice-président, le professeur Constant Roux, ne sont plus de ce monde. On comprend les difficultés de la tutelle.


Le 22/12/24 à 16:04
modifié 22/12/24 à 16:25