Fédération ivoirienne de tennis : À peine élu, le président Koyo voit grand

Me Koyo, nouveau président de la Fit, deuxième à partir de la droite, peut toujours compter sur son prédécesseur, Georges N'Goan, juste à sa gauche. (Ph: Dr)
Me Koyo, nouveau président de la Fit, deuxième à partir de la droite, peut toujours compter sur son prédécesseur, Georges N'Goan, juste à sa gauche. (Ph: Dr)
Me Koyo, nouveau président de la Fit, deuxième à partir de la droite, peut toujours compter sur son prédécesseur, Georges N'Goan, juste à sa gauche. (Ph: Dr)

Fédération ivoirienne de tennis : À peine élu, le président Koyo voit grand

Le 23/12/24 à 11:32
modifié 23/12/24 à 12:20
Candidat unique à la succession de Me Georges Joseph N’Goan à la tête de la Fédération ivoirienne de tennis (Fit), Me Sylvère Koyo a été élu sans difficulté. Il a été plébiscité, le samedi, par tous les membres statutaires présents, à Treichville, dans la grande salle de l'espace Aboussouan, l’un des plus vieux restaurants d’Abidjan.

En dépit des difficultés que connaît la discipline, le président Georges N’Goan a laissé un tennis bien portant, avec des acteurs unis. En tout cas, lors de l’assemblée générale élective du 21 décembre, il n'y a eu aucun son discordant.

C'était donc la fête à Aboussouan. Du coup, Me N’Goan et son équipe n’ont eu aucun mal à arracher le quitus après la présentation du bilan moral et financier.

Au moment du renouvellement des instances, la joie était de mise. Le choix de Sylvère Koyo était adoubé par tous. Vice-président chargé du sponsoring, dans le bureau sortant, Koyo avait occupé la place due à son rang. Tout ce que la fédération a réalisé, ces dernières années, l'on le doit en partie à ce juriste de renom. Sylvère Koyo a cette déconcertante habileté à faire jouer ses relations au profit de la petite balle jaune.

« Il m’a convaincu qu’il aime le tennis. Nous avons tout fait ensemble et moi, j’ai donné ce que pouvais. Pour tout vous dire, sans faux-fuyant, Sylvère Koyo est la personne indiquée pour poursuivre le projet », estime Georges N’Goan qui reste dans le sport, puisque président du Comité national olympique (Cno).

« Tout l’honneur revient au président sortant qui aurait pu rempiler, mais qui m’a demandé de le suppléer du fait de ses hautes fonctions au Comité national olympique de Côte d’Ivoire (Cno) », a reconnu le nouveau patron du tennis ivoirien qui veut aider la discipline à passer le cap. Il mesure l'ampleur de sa nouvelle fonction.

« Nous avions mis en œuvre, depuis 23 ans, un programme qui tournait autour de la relance du tennis ivoirien. Avant mon élection, nous avons élaboré ce qu’on a appelé le plan stratégique quinquennal 2025-2030 sur cinq axes. Je pense que ce plan qui est l’œuvre de tous (membres du bureau exécutif, clubs et techniciens) sera celui autour duquel va se bâtir les activités pour les quatre prochaines années », a-t-il indiqué, lui qui a pour ambition de faire rayonner le tennis ivoirien en Afrique.


Le 23/12/24 à 11:32
modifié 23/12/24 à 12:20