Yopougon-Maroc : L’ambiance lors du réveillon de Noël

Une vue des poulets braisés qui attendent les clients. (Ph: MT)
Une vue des poulets braisés qui attendent les clients. (Ph: MT)
Une vue des poulets braisés qui attendent les clients. (Ph: MT)

Yopougon-Maroc : L’ambiance lors du réveillon de Noël

Le 25/12/24 à 09:21
modifié 25/12/24 à 12:31
Nous sommes le mardi 24 décembre 2024. Jour du réveillon de Noël. Il est 21 heures 30 minutes, lorsque nous parcourons les ruelles du sous-quartier Maroc de la plus grande commune d’Abidjan, Yopougon. Les embouteillages sont au rendez-vous à cause des travaux de voiries sur certains axes.

La voie allant du carrefour Sorbonne à l’antenne est très animée. Ici, des commerçants ont exposé les quelques jouets restants. Dans un grand magasin de la place, les rayonnistes attendent les derniers clients. Les rayons étant presque vides.

Un magasin de jouets resté ouvert pour le bonheur des parents retardataires dans l'achat des jouets pour leurs progénitures. (Ph: MT)
Un magasin de jouets resté ouvert pour le bonheur des parents retardataires dans l'achat des jouets pour leurs progénitures. (Ph: MT)



M. Kouamé et son épouse Chantal y sont pour trouver le cadeau de leur fille de 8 ans et demi. « Tout est quasiment fini ! », s'écrie dame Chantal qui dit avoir été dans ce magasin, il y a seulement 24 heures. Cette dernière recherche un jouet qu’elle a apprécié la veille, mais elle n’avait pas d’argent pour l’achat au même moment. Elle a visité le magasin par curiosité alors qu’elle était juste de passage.

Le patron des lieux lui propose alors de choisir un autre jeu pour son enfant. « Madame, je vous ferai une belle réduction. Choisissez vite avant que d’autres clients ne prennent », lui conseille-t-il.

Finalement, elle opte pour une machine à coudre de 11 000 F Cfa qui lui revient à 7 150 F Cfa après une remise de 35%. Soulagés, elle et son époux quittent les lieux pendant que d’autres clients cherchaient encore des jouets pour leurs progénitures.

Le vendeur de viande appelé "choukouya" se frotte les mains. (Ph: MT)
Le vendeur de viande appelé "choukouya" se frotte les mains. (Ph: MT)



Dehors, les voitures, maquis et restaurants animent à leur manière la rue. Les bruits assourdissants démontrent bien que ce sont les fêtes de fin d’année.

Outre l’ambiance, les restaurants ont fait le plein de leur grenier et attendent les clients. Le spécialiste de la viande cuites au feu de bois nous rassure qu’il y en aura pour tous les clients. « Je suis prêt à les recevoir », dit-il en attisant le feu.

Un magasin d'habits ouvert jusque tard dans la nuit. (Ph: MT)
Un magasin d'habits ouvert jusque tard dans la nuit. (Ph: MT)



A quelques mètres de lui, la jeune Fatou nous invite à visiter son magasin de vêtement d’enfants. Une fois à l’intérieur, elle nous demande de faire notre choix sans nous inquiéter du prix. « Nous allons nous entendre Mme », a-t-elle dit en souriant. Faut-il le rappeler, ce quartier regorge de pâtisseries et glaciers.

Ces établissements font le plein depuis le week-end dernier, affirme Arnaud qui travaille dans l’un de ces restaurants-pâtisseries. « Demain 25 décembre 2024, jour de Noël, les tout-petits envahiront ces lieux. Nous serons débordés. C’est leur fête et c’est comme cela chaque année », rassure-t-il.

Les vendeuses de poissons braisés ne sont pas en reste. (Ph: MT)
Les vendeuses de poissons braisés ne sont pas en reste. (Ph: MT)



Situé au carrefour canari dudit sous-quartier, l’église Mission Christ pour la victoire (Mcv) se remplit de fidèles chrétiens accompagnés de leurs enfants, tous bien vêtus.

« Nous préférons venir avec les enfants, car la Noël est une occasion pour célébrer Dieu par nos louanges et d’amener les enfants à faire comme nous », indique une fidèle de cette église. Il est 23 heures lorsque nous quittions Yopougon-Maroc.



Le 25/12/24 à 09:21
modifié 25/12/24 à 12:31