Fêtes de fin d’année : L’ASFED solidaire des enfants diabétiques

Les enfants ont posé avec les donateurs. (Ph: Dr)
Les enfants ont posé avec les donateurs. (Ph: Dr)
Les enfants ont posé avec les donateurs. (Ph: Dr)

Fêtes de fin d’année : L’ASFED solidaire des enfants diabétiques

A l’occasion des fêtes de fin d’année, l’Association pour la santé de la femme et de l’enfant diabétique (Asfed) a organisé la 5e édition de son « arbre de Noël des enfants diabétiques ». C’était le 23 décembre 2024, à l’Hôpital militaire d’Abidjan (Hma).

« Être diabétique ne signifie pas qu’on est une personne démunie, nous avons créé cette Ong depuis 13 ans pour rapprocher les personnes diabétiques, car rien ne vaut le contact humain. Cette journée est un moment de partage pour témoigner notre soutien et notre amour à tous ces enfants et leur dire que le diabète n’est pas une fatalité », a déclaré Massal Touré, présidente de l’Asfed et de la Fondation Massal.

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Aussi a-t-elle exprimé sa gratitude aux donateurs. Avant de plaider pour la baisse des coûts de l’insuline et l’homologation du prix sur toute l’étendue du territoire.

Pour Professeur Abodo Jacko, chef du service endocrinologie au Hma et au Chu de Yopougon, président de la Fédération internationale de diabète région Afrique, « le diabète reste un fléau majeur des temps modernes avec, malheureusement, un nombre important de décès et de nouveaux cas de diabète ».

C’est pourquoi, il s’est félicité des actions comme celle de l’Asfed. Et de souhaiter une qualité de vie pour prévenir cette maladie.

« En ce moment, nous célébrons non seulement la magie de Noël mais le courage et la détermination de ces enfants pour transformer des vies », a affirmé Sonia-Renée Boguifo, présidente de la Fondation de l’univers des livres, de la lecture et de la dictée, marraine de cet évènement.

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C’est à juste titre qu’elle a exprimé sa reconnaissance à Massal Touré et à l’Asfed pour cette action sociale et invité les personnes atteintes de diabète à rêver grand peu importe les défis.

Dr Sanogo Mamadou, endocrinologue-diabétologue au Hma, s’est également félicité de cette action, avant d’exprimer les besoins des enfants diabétiques. Notamment, le passage de l’insuline avec seringue à l’insuline au stylo, la prise en charge des soins complémentaires qui sont parfois insupportables pour de nombreux patients.

A en croire le colonel-major Camara Issouf, directeur du Hma, le diabète est difficile tant pour les parents que pour les enfants. « Il faut s’imposer une alimentation hygiéno-diététique avec des obligations médicamenteuses (injection d’insuline). Mais, je voudrais que vous trouviez des motifs d’espoir pour vous-mêmes parce que quel que soit ce qu’on est dans la vie, il y a toujours pire. Il y a des enfants drépanocytaires, des infirmités cérébrales, le Vih, le cancer, autant de pathologies parfois incurables, mais il faut toujours garder espoir. Je voudrais donc vous exhorter à persévérer pour que vos projets deviennent réalité », a-t-il conseillé.

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Plusieurs personnalités ont reçu des diplômes d’honneur pour leur engagement en faveur de la femme et de l’enfant diabétique.

Créée en 2011, l’Asfed est une Ong qui s’est donné pour mission la sensibilisation et l’assistance aux femmes et enfants diabétiques.

Une correspondance particulière de E.Y