Arrestation de Géraud Fidèle Kolebi : Des publications sur les réseaux sociaux déclenchent des poursuites
Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan a annoncé, dans un communiqué en date du 26 décembre 2024, l’interpellation de KOLE BI GALA Géraud Fidèle, alias GALA KOLEBI, un sociologue ivoirien de 41 ans, pour des publications jugées susceptibles de troubler l’ordre public.
Ces publications, diffusées sur les réseaux sociaux, incluent des affirmations alarmantes concernant la situation des prisonniers politiques pro-Gbagbo, notamment des allégations selon lesquelles ces derniers seraient en danger et soumis à des traitements inhumains. Kolebi a notamment évoqué des informations non vérifiées sur des tortures infligées à un prisonnier, ZADI Guillaume, en utilisant des images anciennes pour illustrer ses propos.
Interrogé par les autorités, Kolebi a reconnu être l’auteur de ces publications, admettant qu’il ne les avait pas vérifiées et qu’il pensait que son informateur était fiable. Il a été déféré au Parquet le 23 décembre 2024, et une information judiciaire a été ouverte à son encontre pour complot contre l’autorité de l’État et publication de fausses nouvelles, des faits punis par le Code Pénal.
Le Procureur a précisé que cette interpellation n’est pas liée à la prétendue qualité de défenseur des droits de l’Homme de Kolebi, contredisant ainsi certaines opinions publiques. Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité des individus dans la diffusion d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux et leur impact sur l’ordre public.
Interrogé par les autorités, Kolebi a reconnu être l’auteur de ces publications, admettant qu’il ne les avait pas vérifiées et qu’il pensait que son informateur était fiable. Il a été déféré au Parquet le 23 décembre 2024, et une information judiciaire a été ouverte à son encontre pour complot contre l’autorité de l’État et publication de fausses nouvelles, des faits punis par le Code Pénal.
Le Procureur a précisé que cette interpellation n’est pas liée à la prétendue qualité de défenseur des droits de l’Homme de Kolebi, contredisant ainsi certaines opinions publiques. Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité des individus dans la diffusion d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux et leur impact sur l’ordre public.