Lutte contre les maladies animales : 100 000 porcs abattus en 2024
L’inspection s’est déroulée dans un hypermarché, à Marcory, au marché de volaille de Treichville et dans une boucherie moderne à Cocody.
Ce fut l’occasion pour le directeur et ses collaborateurs de s’imprégner des conditions d’abattage de la volaille, de conservation et de distribution des denrées alimentaires. Il a exprimé sa satisfaction générale après cette tournée.
« Pour cette première étape, nous avons vérifié la conformité du circuit de distribution des denrées alimentaires que nous avons dans cette unité de distribution. Nos contrôles s’appuient sur des éléments clés. Notamment le matériel utilisé, la main d’œuvre, le personnel, la méthode de mise en œuvre du froid et de la chaleur, l’état de la viande, son origine et l’état de fraîcheur du poisson. Cela nous permet de rechercher les sources de contamination possibles. De façon globale, cette inspection a été satisfaisante », a-t-il déclaré.
Même son de cloche à la boucherie moderne de Cocody. « Ici, notre inspection a porté sur la matière première. Cette boucherie a un élevage intégré qui permet de maîtriser l’approvisionnement. En outre, les animaux sont abattus dans un abattoir qui fait l’objet d’une inspection. Notre inspection était aussi axée sur la santé du personnel. Nous nous sommes assurés que la visite médicale est à jour. Nous avons aussi vérifié l’équipement. Nous avons, en outre, observé la méthode globale de travail. Nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu », a-t-il affirmé.
Au marché de volaille de Treichville, si les méthodes d’élevage sont globalement satisfaisantes, ce n’est pas le cas pour les conditions d’abattage qui, pour le directeur des services vétérinaires, doivent être améliorées pour éviter toutes formes de contamination.
Dr Kallo Vessaly a, par ailleurs, invité les populations à être vigilantes dans le choix des sites d’approvisionnement. « Les festivités de fin d’année connaissent traditionnellement une augmentation des activités liées aux marchés d’animaux, leurs produits et sous-produits. Nous invitons donc les populations à faire attention aux conditions sanitaires des établissements intervenant dans l’approvisionnement, la distribution, le stockage, la transformation, le transport, la conservation ainsi que le commerce des denrées animales et d’origine animale dans le District autonome d’Abidjan », a-t-il préconisé.