Le Président Ouattara a expliqué que cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts pour renforcer les capacités des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI). « La Côte d’Ivoire est prête à assumer pleinement la gestion de sa sécurité nationale. Nous sommes fiers du chemin parcouru et des progrès réalisés par nos forces armées », a-t-il déclaré.

Ce départ met fin à une présence militaire française qui remonte à l'indépendance, avec des ajustements stratégiques au fil des décennies, notamment lors des crises politico-militaires. Cette annonce intervient également dans un contexte de redéfinition des relations entre la France et ses anciennes colonies africaines.

Le symbole du changement : le Général Ouattara Thomas d’Aquin

En renommant le camp militaire, le gouvernement ivoirien souhaite rappeler l’importance des figures nationales dans l’histoire de la défense du pays. Le Général Ouattara Thomas d’Aquin, premier chef d’état-major de Côte d’Ivoire, a marqué son époque par son dévouement et sa vision stratégique.

Une modernisation des FACI en perspective

Le Président Ouattara a également souligné que ce tournant s’accompagnera d’investissements accrus dans les infrastructures, les équipements et la formation des FACI. L’objectif est de faire de l’armée ivoirienne une force moderne, capable de répondre efficacement aux défis sécuritaires actuels et futurs.

Avec cette annonce, la Côte d’Ivoire amorce une nouvelle page de son histoire, affirmant sa volonté de prendre en main son destin sécuritaire tout en honorant ses héros nationaux. Le départ du 43e BIMA constitue une étape importante dans ce processus de souveraineté retrouvée.