Accusations diffamatoires : Une plainte déposée contre Cissé Seint pour cyberharcèlement

Karim Ouattara, Dga de la Lonaci
Karim Ouattara, Dga de la Lonaci
Karim Ouattara, Dga de la Lonaci

Accusations diffamatoires : Une plainte déposée contre Cissé Seint pour cyberharcèlement

Le 05/01/25 à 19:02
modifié 05/01/25 à 19:11
La tension monte entre une personnalité publique et Cissé Seint, un internaute connu pour ses attaques répétées sur les réseaux sociaux. La victime, Karim Ouattara, Dga de Lonaci, visiblement excédée par une série d’accusations diffamatoires, a annoncé son intention de saisir la justice dès le samedi 4 janvier 2025.

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, elle a retracé l’historique des attaques de Cissé Seint, qu’elle qualifie de "mensongères et calomnieuses". Selon ses propos, en 2020, Cissé Seint avait déjà propagé de fausses informations à son sujet avant de demander pardon en privé. Une situation qui s'est reproduite en 2024, lorsque l'internaute a accusé le Festival Abidjan Laguna Show, un événement qu'elle organisait, de malversations financières. Ces accusations avaient alors été balayées par des preuves concrètes et des mentions claires des sponsors dans les médias.

En janvier 2025, Cissé Seint revient à la charge, évoquant cette fois des accusations graves concernant des dons prétendument liés à des fonds illicites. Ces allégations sont fermement démenties par la victime, qui souligne l’absence totale de crédibilité de l’accusateur auprès de ses propres abonnés.

Dans son communiqué, la cible de ces attaques estime que ces campagnes de diffamation ont un objectif politique, à l'approche de l’élection présidentielle. Elle y voit une tentative de déstabilisation visant à ternir son image publique.

Une plainte à la PLCC

La victime a déclaré que la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) sera saisie dès ce samedi 4 janvier. La plainte visera Cissé Seint ainsi que ses relais de communication. "Cela prendra le temps qu’il faudra, mais la justice finira par faire son travail, même si l’individu en question se cache hors du pays", a-t-elle affirmé avec détermination.

Cet épisode relance le débat sur les dérives des réseaux sociaux et les conséquences des diffamations en ligne, mettant en lumière l’importance de la responsabilité numérique et des recours juridiques pour protéger les victimes.


Le 05/01/25 à 19:02
modifié 05/01/25 à 19:11