L’Éditorial d'Adama Koné/Élection 2025 : Un discours 3XL
Beaucoup de réactions enregistrées après l’adresse à la nation du Président de la République, Alassane Ouattara du 31 décembre 2024. L’opposition politique est restée sur sa fin, selon elle. Tout simplement parce que le Chef de l’Etat a été silencieux sur sa candidature à la prochaine élection. Ce qui ne devrait pas être, en réalité une préoccupation pour ses formations politiques. Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), qui est pourtant le premier concerné, est, quant à lui, est concentré sur l’essentiel.
Les politiciens ivoiriens sont au pied du mur. Nous sommes en 2025. Année d’intenses activités politiques au sommet. Dans un peu moins de dix mois, c’est la présidentielle en Côte d’Ivoire. C’est l’évènement politique majeur de cette année. Dans sa traditionnelle adresse à la population du 31 décembre, le Président de la République, Alassane Ouattara, en a fait mention. Il est important de revenir sur le bref, mais combien dense message qu’il a adressé à cette occasion. Des éléments de réponse à la classe politique et aux partenaires de la Côte d’Ivoire, qui ne peuvent être passés sous silence. « Je voudrais donner l’assurance à tous, ainsi qu’à l’ensemble de nos partenaires que l’élection sera apaisée, transparente et démocratique », a-t-il soutenu. Trois adjectifs qualificatifs (apaisée, transparente et démocratique) qui nécessitent une pause du fait de leur poids sémantique et séquentiel dans la consultation du mois d’octobre prochain.
D’abord, le Président soutient que la présidentielle sera apaisée. Rien ne se fait sans la paix. Entre 2000 et 2010, le pays n’a pas connu d’élections parce qu’il n’y avait pas de paix. C’est une notion essentielle. Ne dit-on pas qu’elle est notre seconde « religion » en Côte d’Ivoire ! La paix est le socle de tout développement. Déclarer le vote dans un climat apaisé est en vérité, un engagement que prend le Chef de l’État. Celui de faire en sorte que toutes les dispositions soient réunies pour que cette réalité soit. Par la prévention des troubles ou toute autre situation capable de perturber la quiétude des populations. Il est d’ailleurs, constitutionnellement, le garant de ce climat paisible. Ensuite, le Président Ouattara fait intervenir, dans son propos, la notion de transparence. C’est également une valeur essentielle. La transparence étant la qualité d’être vu à travers, elle implique un contrôle de l’extérieur. La transparence prend aussi en compte la traçabilité. Parler de transparence pour 2025 revient à donner l’assurance d’un processus électoral clair, respectant les normes en la matière. Autrement dit, la présidentielle d’octobre 2025 ne souffrira aucune opacité. De sorte que le vainqueur soit reconnu de toutes les parties prenantes.Enfin, le dernier segment de cette partie du discours du Chef de l’État est la base même du système : « L’élection sera démocratique ». Autrement dit, le peuple conservera toujours sa souveraineté, dans le choix de ses dirigeants. Ayant véritablement le pouvoir, il lui appartiendra de le confier, sans menace ni contrainte, à celui qu’il jugera apte à le représenter et à exercer ce pouvoir pour son bien-être. Ce n’est pas tout. Le Chef de l’État a une suite dans les idées. Dans son discours, il établit aisément le lien entre ces trois éléments que nous venons d’évoquer et les valeurs intrinsèques des hommes et des institutions qui les incarnent : « Ce scrutin sera, encore une fois, l’occasion de confirmer la maturité politique de nos compatriotes, la force de nos institutions et l’enracinement de notre démocratie ».
On le comprend bien. La maturité politique (des Ivoiriens) ici est le gage de la paix. La population sait désormais faire la part des choses. Elle sait où se trouvent son intérêt et son bonheur. Elle sait comment identifier le porteur et le défenseur de ses intérêts. A travers les programmes de société et de développement qui lui seront présentés, elle fera son choix. L’Ivoirien est suffisamment mûr pour décider de son avenir. Le premier responsable du pays en est conscient et il lui fait confiance pour cela. Quant à la transparence, il reviendra aux institutions d’en assurer la garantie. Sur la question, on peut immédiatement penser au Conseil constitutionnel et surtout à la Commission électorale indépendante (Cei). Des institutions fortes, qui, au-dessus des clivages politiques et des positions partisanes, ont montré leur professionnalisme et leur attachement aux règles du jeu démocratique. Et une fois encore, le Président revient sur « l’enracinement de notre démocratie », car toutes les pièces du puzzle sont réunies pour faire d‘octobre 2025, en Côte d’Ivoire, une autre démonstration de la grandeur du pays.
Comme on le voit, en peu de mots, le Président Alassane Ouattara a dit beaucoup plus. Il a livré au peuple ivoirien, à ses partenaires diplomatiques, techniques et financiers ainsi qu’au monde entier, la réalité de la présidentielle d’octobre 2025 .
D’abord, le Président soutient que la présidentielle sera apaisée. Rien ne se fait sans la paix. Entre 2000 et 2010, le pays n’a pas connu d’élections parce qu’il n’y avait pas de paix. C’est une notion essentielle. Ne dit-on pas qu’elle est notre seconde « religion » en Côte d’Ivoire ! La paix est le socle de tout développement. Déclarer le vote dans un climat apaisé est en vérité, un engagement que prend le Chef de l’État. Celui de faire en sorte que toutes les dispositions soient réunies pour que cette réalité soit. Par la prévention des troubles ou toute autre situation capable de perturber la quiétude des populations. Il est d’ailleurs, constitutionnellement, le garant de ce climat paisible. Ensuite, le Président Ouattara fait intervenir, dans son propos, la notion de transparence. C’est également une valeur essentielle. La transparence étant la qualité d’être vu à travers, elle implique un contrôle de l’extérieur. La transparence prend aussi en compte la traçabilité. Parler de transparence pour 2025 revient à donner l’assurance d’un processus électoral clair, respectant les normes en la matière. Autrement dit, la présidentielle d’octobre 2025 ne souffrira aucune opacité. De sorte que le vainqueur soit reconnu de toutes les parties prenantes.
Des éléments de réponse à la classe politique et aux partenaires de la Côte d’Ivoire, qui ne peuvent être passés sous silence. « Je voudrais donner l’assurance à tous, ainsi qu’à l’ensemble de nos partenaires que l’élection sera apaisée, transparente et démocratique », a-t-il souten
On le comprend bien. La maturité politique (des Ivoiriens) ici est le gage de la paix. La population sait désormais faire la part des choses. Elle sait où se trouvent son intérêt et son bonheur. Elle sait comment identifier le porteur et le défenseur de ses intérêts. A travers les programmes de société et de développement qui lui seront présentés, elle fera son choix. L’Ivoirien est suffisamment mûr pour décider de son avenir. Le premier responsable du pays en est conscient et il lui fait confiance pour cela. Quant à la transparence, il reviendra aux institutions d’en assurer la garantie. Sur la question, on peut immédiatement penser au Conseil constitutionnel et surtout à la Commission électorale indépendante (Cei). Des institutions fortes, qui, au-dessus des clivages politiques et des positions partisanes, ont montré leur professionnalisme et leur attachement aux règles du jeu démocratique. Et une fois encore, le Président revient sur « l’enracinement de notre démocratie », car toutes les pièces du puzzle sont réunies pour faire d‘octobre 2025, en Côte d’Ivoire, une autre démonstration de la grandeur du pays.
Comme on le voit, en peu de mots, le Président Alassane Ouattara a dit beaucoup plus. Il a livré au peuple ivoirien, à ses partenaires diplomatiques, techniques et financiers ainsi qu’au monde entier, la réalité de la présidentielle d’octobre 2025 .