Environnement: L’expertise de la Sodefor sollicitée pour la restauration d'une forêt de 12 000 ha dans le Gbôklè

Les patrons des deux structures partenaires engagés pour la réhabilitation de la forêt classée de Dassioko. (Ph: Dr)
Les patrons des deux structures partenaires engagés pour la réhabilitation de la forêt classée de Dassioko. (Ph: Dr)
Les patrons des deux structures partenaires engagés pour la réhabilitation de la forêt classée de Dassioko. (Ph: Dr)

Environnement: L’expertise de la Sodefor sollicitée pour la restauration d'une forêt de 12 000 ha dans le Gbôklè

Le 07/01/25 à 09:45
modifié 07/01/25 à 11:04
La Société de développement des forêts (Sodefor) a pour missions la protection, l’aménagement et le reboisement des zones dégradées des forêts classées de la Côte d’Ivoire. Cette entité est une fois encore sollicitée par un partenaire pour la réhabilitation de la forêt classée de Dassioko, dans la région du Gbôklè.

La Sodefor a signé le lundi 6 janvier 2024, à son siège à Cocody (Abidjan), un accord d'une durée de 5 ans avec ledit partenaire qui est Cargill.

En effet, le ministère des Eaux et Forêts, et cette société avaient paraphé un protocole d'accord avec ladite entreprise le 8 avril 2022, pour la conservation et la réhabilitation de la forêt classée de Dassioko.

Pour réussir cette mission qui lui a été confiée par l’Etat, la Sodefor, selon son directeur général, le conservateur général des eaux et forêts, Mamadou Sangaré, va appuyer cette structure dans des activités de sensibilisation, surveillance des îlots de forêts, de reboisements agroforestiers, et de toutes autres activités convenues de commun accord.

Tout en se félicitant de cette nouvelle collaboration avec la Société de développement des forêts, le directeur général de l’entreprise partenaire, Lionel Soulard, reconnaît que la question des forêts est un sujet crucial en Côte d’Ivoire. Surtout avec la disparition d’une grande partie du couvert. Pour lui, il est donc nécessaire d’agir pour inverser la tendance.

La forêt classée de Dassioko, objet de l’accord, couvre une surperficie de 12 000 hectares. Pour Lionel Soulard, une analyse a permis de faire déjà l’état des lieux, notamment l’inventaire floristique et faunique, la cartographie de l’occupation du sol, la description des infrastructures.

L’étape prochaine consistera, avec l’accompagnement de la Sodefor, de façon plus claire, en l’élaboration et la mise en place un plan d’aménagement qui inclura, entre autres, la conservation et la protection de la flore et de la faune, ainsi que la prise en compte des communautés locales.

Après 59 ans d’existence, la Sodefor capitalise « plus de 245 000 ha de reboisement, toutes essences confondues et plus de 72 000 ha de parcelles agroforestières ».


Le 07/01/25 à 09:45
modifié 07/01/25 à 11:04