Port autonome d'Abidjan: 5 choses à savoir sur le navire Zimrida, soupçonné de transporter une cargaison dangereuse

Le Port autonome d'Abidjan ouvert aux journalistes suite à l'affaire nitrate d’ammonium du navire ZIMRIDA
Le Port autonome d'Abidjan ouvert aux journalistes suite à l'affaire nitrate d’ammonium du navire ZIMRIDA
Le Port autonome d'Abidjan ouvert aux journalistes suite à l'affaire nitrate d’ammonium du navire ZIMRIDA

Port autonome d'Abidjan: 5 choses à savoir sur le navire Zimrida, soupçonné de transporter une cargaison dangereuse

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Le 07/01/25 à 16:31
modifié 07/01/25 à 16:45
Conformément au communiqué du port autonome d’Abidjan publié le 6 janvier 2025, la presse a été conviée à une inspection technique. Les journalistes ont pu accéder au quai 5, ce mardi 7 janvier 2025, où le navire ZIMRIDA est amarré, pour observer les procédures en cours.

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Les experts techniques des laboratoires spécialisés ont procédé au prélèvement et à l’analyse systématique de la marchandise, en appliquant les protocoles de sécurité en vigueur dans les ports internationaux. Le ZIMRIDA est un navire vraquier, c’est-à-dire un navire conçu pour le transport de marchandises solides en vrac. Battant pavillon de la Barbade, il transporte 20 000 tonnes de nitrate d’ammonium, une matière sensible qui peut également être dangereuse.

Ce produit est principalement utilisé comme fertilisant dans l’agriculture. Parmi cette cargaison, 7 000 tonnes sont destinées à la Côte d’Ivoire.La marchandise, destinée à un client ivoirien, a été soumise à une autorisation préalable des autorités compétentes. Le client a démontré disposer d’installations adaptées pour stocker le produit en toute sécurité. La Direction Générale des Affaires Maritimes et Portuaires (DGAMP) a par ailleurs certifié que le navire ne figure sur aucune liste noire mondiale, renforçant ainsi la confiance dans son opération.

À l’instar des autres ports dans le monde, celui d’Abidjan accueille depuis plusieurs décennies toutes sortes de produits, y compris des matières dangereuses. En 2024, le port a, par exemple, réceptionné 40 000 tonnes de nitrate d’ammonium. Grâce à des procédures rigoureuses, le ZIMRIDA bénéficie d’une surveillance sécuritaire 24h/24 tout au long de son escale, garantissant ainsi une gestion maîtrisée des éventuels risques.Une fois les formalités portuaires achevées, le produit sera acheminé hors du port par camion sous escorte des services de douane et du ministère de la Défense jusqu’au lieu de stockage. Ce mode de sortie, appelé « sous-palan », témoigne de la vigilance des autorités portuaires.

En tant qu’acteur clé du commerce maritime en Afrique de l’Ouest, le port d’Abidjan démontre une nouvelle fois sa capacité à gérer efficacement des cargaisons complexes, tout en assurant la sécurité des installations et des populations. L’affaire du ZIMRIDA illustre ainsi la rigueur et le professionnalisme du Port Autonome d’Abidjan (PAA) face aux défis posés par la manipulation de matières dangereuses, dans un contexte où la vigilance reste une priorité absolue

Didier ASSOUMOU



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Le 07/01/25 à 16:31
modifié 07/01/25 à 16:45