Election présidentielle de 2025: Blé Goudé invite l’ensemble des acteurs politiques à préserver la paix
À l’aube de l’année 2025, les regards de toute la Côte d’Ivoire sont tournés vers les échéances électorales prévues en octobre prochain. Alors que les souvenirs des récentes crises post-électorales continuent de hanter les esprits, une aspiration collective émerge : celle d’un scrutin apaisé. C’est cette vision que Charles Blé Goudé, président du Congrès Panafricain pour la Justice et l’Égalité des Peuples (COJEP), esquisse dans son discours de Nouvel An ce jeudi 9 janvier 2025. Il a appelé les Ivoiriens à transcender les clivages politiques pour bâtir une paix durable, tout en insistant sur la nécessité d’une Commission Électorale Indépendante (CEI) neutre et apolitique.
Depuis son retour en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé s’est positionné comme un fervent défenseur de la réconciliation nationale. Son discours reflète cette quête d’unité. En parcourant le pays et en rencontrant les victimes des crises passées, il a appelé à un pardon mutuel. Cette démarche, selon lui, est une étape incontournable pour tourner définitivement la page des traumatismes post-électoraux."Si nous ne pouvons pas être autour de la table, mettons-nous au moins d'un seul côté de la table pour regarder en face les menaces qui nous guettent," a-t-il martelé. Un appel à la solidarité et à la responsabilité collective qui résonne particulièrement à l’approche des élections. Charles Blé Goudé a également mis l’accent sur les préoccupations quotidiennes des Ivoiriens : la cherté de la vie, l'accès à des services de base, et les aspirations de la jeunesse et des femmes. Mais c’est surtout sa vision d’une Côte d’Ivoire réconciliée qui interpelle. "Ensemble, en mettant l'intérêt de notre pays au-dessus de nos clans, nous pouvons y arriver," a-t-il déclaré. Cette vision s’inscrit dans un contexte où l'élection présidentielle de 2025 apparaît comme une opportunité unique de redéfinir les règles du jeu démocratique. "Je milite pour un organe électoral débarrassé des pesanteurs politiques, et confié à des techniciens et des personnalités neutres," a-t-il insisté.
Selon lui, dans un pays où les processus électoraux ont souvent exacerbé les tensions, un simple coup de fil de félicitations du perdant au vainqueur pourrait marquer le début d’une nouvelle ère, celle d’une maturité démocratique. Charles Blé Goudé a dans le même sens, plaidé pour une loi d'amnistie initiée par la majorité à l'assemblée nationale. "Il faudra que l’ensemble des acteurs politiques, au-delà de leurs ambitions personnelles, s’engagent à préserver la paix." a conclu le président du Cojep.
Didier ASSOUMOU
Selon lui, dans un pays où les processus électoraux ont souvent exacerbé les tensions, un simple coup de fil de félicitations du perdant au vainqueur pourrait marquer le début d’une nouvelle ère, celle d’une maturité démocratique. Charles Blé Goudé a dans le même sens, plaidé pour une loi d'amnistie initiée par la majorité à l'assemblée nationale. "Il faudra que l’ensemble des acteurs politiques, au-delà de leurs ambitions personnelles, s’engagent à préserver la paix." a conclu le président du Cojep.
Didier ASSOUMOU