Pour les amateurs de rap français, la date du 24 janvier est à marquer dans les agendas. Ce jour-là, le rappeur Franco-congolais, Youssoupha, sortira le 7e album de sa carrière. Intitulé « Amour suprême », cet opus signera le retour de l’une des belles plumes du rap français sur la scène musicale.

En prélude à la sortie de son prochain disque, Youssoupha vient de publier un single dénommé « Dieu est grande ». Une sorte de hors-d’œuvre avant le plat de résistance.

Encore une fois, celui que ses fans appellent prime parolier ou encore le lyriciste bantou frappe fort. Aussi bien par la puissance de son texte que sa musique rythmée et maîtrisée. Dans « Dieu est grande », Youssoupha démontre qu’il est capable de cocher plusieurs cases en ouvrant son art à la diversité.

Le rappeur a puisé son inspiration et ses influences musicales partout sur le globe. Et ces mots, puissants et résonnants, ne sont pas qu’une simple ligne de rap. Ils sont un manifeste, un cri du cœur qui traverse les frontières culturelles, les traditions patriarcales et les normes établies.

Dans « Dieu est grande », Youssoupha ne se contente pas de faire de la musique. Il part au combat avec pour seule arme sa plume qu’il utilise pour déconstruire des systèmes, provoquer et chambouler le règne masculin dans nos sociétés africaines d’aujourd’hui. Ce titre militant est aussi un hommage à sa fille Imani, fruit de sa propre réflexion paternelle sur la féminité et l’amour.

Dans ce morceau extrait du prochain album «Amour Suprême», qui promet d’être très intime, Youssoupha transcende le simple rap pour créer une lettre d’amour intergénérationnelle, un récit intime où chaque mot résonne comme un conseil, une protection, une bénédiction.