
Le gouvernement a confirmé la présence d'un vaste réseau de trafic de cacao, dans la zone de Sipilou. (Dr)
Le gouvernement a confirmé la présence d'un vaste réseau de trafic de cacao, dans la zone de Sipilou. (Dr)
Trafic de cacao à Sipilou : "Les enquêtes se poursuivent pour débusquer tous ceux qui sont mêlés" (Gouvernement)
A l’occasion du Conseil des ministres de ce mercredi 15 janvier 2025, le gouvernement a confirmé qu’il y a eu « fuite » des matières premières, notamment le cacao, à partir de la zone de Sipilou vers un pays frontalier. Cela a été l’œuvre « d’un vaste réseau de trafic frauduleux. »
« Les enquêtes se poursuivent pour débusquer et punir tous ceux qui sont de près ou de loin mêlés à ce trafic. Il s’agit de protéger notre territoire et ses ressources. Et il est inadmissible que des citoyens soient complices de la fuite des devises », a mentionné le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.
Déjà les premiers résultats de l’enquête menée à cet effet, selon Amadou Coulibaly, indiquent que certaines autorités administratives et militaires sont effectivement impliquées et par conséquent relevées de leurs fonctions. Il s'agit du préfet du département de Sipilou, du commissaire de police, du chef de détachement des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci), du commandant de brigade de la gendarmerie, du chef de Bureau des douanes.
Le porte-parole du gouvernement souligne que ces sanctions prises à l’encontre des autorités administratives impliquées ne sont pas les premières en Côte d’Ivoire. Selon lui, cette fois-ci le gouvernement a décidé de communiquer sur le sujet pour en appeler à la responsabilité de tous les citoyens. Car chaque exportation frauduleuse est une perte de devise pour la Côte d’Ivoire. Pourtant, ce sont les devises qui permettent à l’Etat de faire tous les investissements socio-économiques de base.
Déjà les premiers résultats de l’enquête menée à cet effet, selon Amadou Coulibaly, indiquent que certaines autorités administratives et militaires sont effectivement impliquées et par conséquent relevées de leurs fonctions. Il s'agit du préfet du département de Sipilou, du commissaire de police, du chef de détachement des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci), du commandant de brigade de la gendarmerie, du chef de Bureau des douanes.
Le porte-parole du gouvernement souligne que ces sanctions prises à l’encontre des autorités administratives impliquées ne sont pas les premières en Côte d’Ivoire. Selon lui, cette fois-ci le gouvernement a décidé de communiquer sur le sujet pour en appeler à la responsabilité de tous les citoyens. Car chaque exportation frauduleuse est une perte de devise pour la Côte d’Ivoire. Pourtant, ce sont les devises qui permettent à l’Etat de faire tous les investissements socio-économiques de base.