Bonoua : quand le manioc devient une denrée rare et chère
Terre de culture et de production extensive du manioc il y a quelques années, la localité de Bonoua est en passe de perdre ce label.
La zone qui a même donné son nom à une, voire à des variétés de manioc couramment consommées dans le pays, n’est plus en mesure de produire en qualité et en quantité ce tubercule tant prisé par nombre d’ivoiriens.
C’est que, avec l’avènement de la culture de l’ananas et plus récemment de l’hévéa, les terres se font de plus en plus rares pour la production de cette culture vivrière.
Mais pis, les rares parcelles existantes affectées à sa culture sont devenues excessivement pauvres. Ici on dit que les « terres sont trop fatiguées par l’ananas ».
Et cela, du fait de leur surexploitation pour la production de ce fruit qui a fait les beaux jours de la localité.
Le nombre sans cesse croissant de planteurs d’hévéa des derniers temps a accentué la pression déjà très forte sur les terres arables restantes.
Sur le terrain, cela se traduit par des conflits et querelles réguliers sur les parcelles que se disputent les exploitants de chaque spéculation. Avec la non moins regrettable conséquence de la dégradation progressive de l’environnement. Devant la rareté des terres appropriées à la culture du manioc certains producteurs du tubercule se rabattus sur les parcelles dans le périmètre communal.
Les terrains lotis et attribués non encore mis en valeur sont désormais les terres de culture du manioc. Mais comme ils sont dans la catégorie des « terres fatiguées »leurs récoltes sont largement en deçà de la quantité et de la qualité dont on pourrait s’attendre.
Et pourtant, l’accroissement de la demande que justifie une population urbaine de plus en plus croissante a en toute logique économique, fait grimper les prix du tas, du sac ou de la bâchée de manioc sur le marché.
La situation de culture urbaine du manioc devenu très répandu dans la ville a déporté les querelles sur les terrains urbains non bâtis.
Puisque ce nouveau type de producteur de la ville squatte lesdits terrains avec ou sans la permission ou l’autorisation des propriétaires.
Mais même avec des productions quasi insignifiantes et de pauvre qualité rien n’y fait, on continue de se battre pour l’occupation « illicite » de ces terrains.
L’attrait du prix à la vente justifie la ruée et toutes les querelles liées à ce nouveau type d’agriculture périurbaine.
C’est que, avec l’avènement de la culture de l’ananas et plus récemment de l’hévéa, les terres se font de plus en plus rares pour la production de cette culture vivrière.
Mais pis, les rares parcelles existantes affectées à sa culture sont devenues excessivement pauvres. Ici on dit que les « terres sont trop fatiguées par l’ananas ».
Et cela, du fait de leur surexploitation pour la production de ce fruit qui a fait les beaux jours de la localité.
Le nombre sans cesse croissant de planteurs d’hévéa des derniers temps a accentué la pression déjà très forte sur les terres arables restantes.
Sur le terrain, cela se traduit par des conflits et querelles réguliers sur les parcelles que se disputent les exploitants de chaque spéculation. Avec la non moins regrettable conséquence de la dégradation progressive de l’environnement. Devant la rareté des terres appropriées à la culture du manioc certains producteurs du tubercule se rabattus sur les parcelles dans le périmètre communal.
Les terrains lotis et attribués non encore mis en valeur sont désormais les terres de culture du manioc. Mais comme ils sont dans la catégorie des « terres fatiguées »leurs récoltes sont largement en deçà de la quantité et de la qualité dont on pourrait s’attendre.
Et pourtant, l’accroissement de la demande que justifie une population urbaine de plus en plus croissante a en toute logique économique, fait grimper les prix du tas, du sac ou de la bâchée de manioc sur le marché.
La situation de culture urbaine du manioc devenu très répandu dans la ville a déporté les querelles sur les terrains urbains non bâtis.
Puisque ce nouveau type de producteur de la ville squatte lesdits terrains avec ou sans la permission ou l’autorisation des propriétaires.
Mais même avec des productions quasi insignifiantes et de pauvre qualité rien n’y fait, on continue de se battre pour l’occupation « illicite » de ces terrains.
L’attrait du prix à la vente justifie la ruée et toutes les querelles liées à ce nouveau type d’agriculture périurbaine.