
Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, à travers le Ciapol, a visité l'entreprise accusée de pollution à la suite de la plainte déposée par les riverains. (Ph: Dr)
Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, à travers le Ciapol, a visité l'entreprise accusée de pollution à la suite de la plainte déposée par les riverains. (Ph: Dr)
Nuisances olfactive et environnementale : Une entreprise frappée de fermeture à Grand-Bassam
Le directeur général du Centre ivoirien antipollution (Ciapol) et le préfet de Grand-Bassam sont chargés de l'exécution de l'arrêté sanctionnant l'entreprise incriminée.
Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a ordonné le 10 janvier 2025, la fermeture définitive de l’entreprise Shibafric, située à Grand-Bassam, dans le quartier de Moossou.
La décision a été officialisée par un arrêté remis à Sidibé Nassou, préfet du département de Grand-Bassam, par Dr Yéo Napari, directeur de cabinet adjoint dudit ministère.
La fermeture a été notifiée aux responsables de l’entreprise incriminée lors d’une visite du site, après une réunion qui s’est tenue à la préfecture.
Le professeur Bernard Ossey Yapo, directeur du Centre ivoirien antipollution (Ciapol), des autorités locales, préfectorales et policières et des riverains ont pris part à cette rencontre.
Shibafric, société spécialisée dans le fumage de poisson et implantée entre des habitations, est accusée de nuisances olfactives. Ce problème, relevé par un groupe de riverains, a entraîné l’intervention du ministère de l’Environnement.
Après le dépôt d’une plainte, en novembre 2024, le Ciapol a mené une enquête et produit un rapport confirmant ces nuisances. Cet état de fait a conduit à la prise d’un arrêté de fermeture provisoire, le 3 décembre 2024, avant que cela soit définitif.
Signé par le ministre Jacques Assahoré Konan, la décision de fermeture, qui entre en vigueur immédiatement, précise que toute entreprise continuant d’exploiter une installation classée fermée, s’expose à des sanctions sévères pouvant aboutir à une peine de six mois à cinq ans de prison et une amende de 100 à 500 millions de F Cfa, conformément à l’article 242 de la loi n° 2023-900 du 23 novembre 2023.
Le ministère en charge de l’Environnement, par l’intermédiaire du Ciapol, assure un suivi de cette fermeture, en collaboration avec le préfet du département de Grand-Bassam, pour garantir son application effective.
Le ministre Jacques Assahoré Konan, soucieux des enjeux de la santé publique, a réaffirmé son engagement à protéger les habitants des effets néfastes des nuisances environnementales.
La fermeture a été notifiée aux responsables de l’entreprise incriminée lors d’une visite du site, après une réunion qui s’est tenue à la préfecture.
Le professeur Bernard Ossey Yapo, directeur du Centre ivoirien antipollution (Ciapol), des autorités locales, préfectorales et policières et des riverains ont pris part à cette rencontre.
Shibafric, société spécialisée dans le fumage de poisson et implantée entre des habitations, est accusée de nuisances olfactives. Ce problème, relevé par un groupe de riverains, a entraîné l’intervention du ministère de l’Environnement.
Après le dépôt d’une plainte, en novembre 2024, le Ciapol a mené une enquête et produit un rapport confirmant ces nuisances. Cet état de fait a conduit à la prise d’un arrêté de fermeture provisoire, le 3 décembre 2024, avant que cela soit définitif.
Signé par le ministre Jacques Assahoré Konan, la décision de fermeture, qui entre en vigueur immédiatement, précise que toute entreprise continuant d’exploiter une installation classée fermée, s’expose à des sanctions sévères pouvant aboutir à une peine de six mois à cinq ans de prison et une amende de 100 à 500 millions de F Cfa, conformément à l’article 242 de la loi n° 2023-900 du 23 novembre 2023.
Le ministère en charge de l’Environnement, par l’intermédiaire du Ciapol, assure un suivi de cette fermeture, en collaboration avec le préfet du département de Grand-Bassam, pour garantir son application effective.
Le ministre Jacques Assahoré Konan, soucieux des enjeux de la santé publique, a réaffirmé son engagement à protéger les habitants des effets néfastes des nuisances environnementales.