La BRVM prend des mesures pour le développement du marché. (Dr)
Bilan de la Brvm 2024: La Bourse a atteint plus de 10 000 milliards de F Cfa de capitalisation
Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Amenounve, a présenté le bilan de l’exercice 2024, hier, au siège de cette institution, à Abidjan-Plateau. « Nous sommes satisfaits du bilan de cette année 2024 puisque tous nos indicateurs sont au vert. Tant au niveau de l’indice de toutes les sociétés cotées, de la capitalisation boursière, des volumes que des valeurs transigées », a-t-il fait savoir. Avant d’expliquer que l’indice composite qui était établi à 5% en 2023 a progressé, passant à 28%.
Il se félicite aussi d’une bonne progression au niveau de la capitalisation. « Notre capitalisation, qui était de 7900 milliards de F Cfa en fin d’année 2023, a atteint plus de 10 000 milliards de Fcfa à fin 2024. Ce qui équivaut à un gain de plus de 2000 milliards de Fcfa en seulement douze mois d’activités, avec une seule nouvelle admission, celle du 13 décembre 2024 », détaille-t-il. Cette progression de la capitalisation se justifie, de prime abord, par le fait que l’entité a enregistré l’introduction d’une nouvelle société à la bourse. Il s’agit de la loterie nationale du Bénin. En outre, l’institution régionale a enregistré cinq opérations d’augmentation de capital d’entreprises déjà cotées. Ces sociétés sont, pour la plupart, des banques qui devraient se conformer au règlement en vigueur. De plus, l’année 2024, l’on a relevé un appétit des investisseurs. L’intérêt des particuliers et des investisseurs qui veulent acheter les valeurs mobilières et avoir des actions pour bénéficier de dividendes ou de plus-value.
« C’est une bonne chose. Cela veut dire quelque part que beaucoup ont compris que la bourse est une source de rémunération intéressante de leur épargne. Mais surtout pour pouvoir se protéger contre l’inflation, il vaut mieux se réfugier dans des valeurs boursières », a-t-il soutenu.
Revenant sur les transactions, Dr Edoh souligne que 1,85 milliard de Fcfa sont transigés par jour, soit environ 3 millions de dollars. Il s’en réjouit car selon lui, par rapport aux années antérieures, c’est une performance. « On était, il y a quelques années, à moins de 600 millions de Fcfa transigés chaque jour. C’est vrai que 3 millions de dollars transigés par jour, c’est peu pour une bourse émergente qui doit enregistrer 10 millions de dollars de valeurs transigés par jour », fait-il remarquer.
L’objectif aujourd’hui de la Bourse, c’est d’atteindre chaque jour au moins 10 millions de dollars. Lorsque l’institution atteindra ce niveau, l’on aura à affaire à un marché plus dynamique, plus liquide et que les coûts de transactions baisseront pour tenir compte de ces volumes assez importants de transactions.
Les perspectives
2025-2030
La Brvm espère poursuivre sur la même lancée cette année et les années à venir. Elle peut déjà exprimer son satisfécit de la nouvelle introduction en 2025 : la banque internationale de l’industrie et du commerce du Bénin. Si cette Ipo (Initial public offering) se boucle, selon le Directeur général, la société se fera cotée à la Brvm. Mais également, si les tendances se maintiennent, l’on aura encore probablement un appétit croissant des investisseurs, vu les performances de l’année dernière. C’est dire que ces derniers auront encore confiance en la Brvm pour vouloir acheter des valeurs mobilières au cours de l’année 2025. Cela pourra favoriser une augmentation des cours de l’ensemble des sociétés cotées et par conséquent, de la capitalisation de la bourse. « Il faut dire qu’au-delà de cet engouement que les investisseurs peuvent avoir pour la bourse, nous avons les nouveaux produits, services et une campagne de communication qui va être intensifiée vis-à-vis des investisseurs, particuliers, institutionnels et internationaux. Nous pensons que tout cela aura des fruits pour la Brvm en 2025 », précise-t-il.
La Bourse milite pour le développement du marché. Pour y arriver, le Directeur général souhaite que l’on soit attentif à certains aspects. Pour lui, il faut accélérer le développement de champions nationaux. Autrement dit, renforcer le développement du secteur privé. Dr Edoh Kossi Amenounve a dit l’engagement de son institution à accompagner ces champions pour développer leurs activités. Il faut également prendre en compte les besoins des jeunes investisseurs et promouvoir l’usage des nouvelles technologies dont l’Intelligence artificielle (IA). Une stratégie qui pourrait favoriser l’inclusion boursière et changer le business modèle des Sociétés de gestion et d’intermédiation (Sgi). La Brvm n’oublie pas aussi le renforcement de la sécurité et de la cyberdéfense ainsi que l’intégration de la durabilité dans les stratégies des entreprises .
« C’est une bonne chose. Cela veut dire quelque part que beaucoup ont compris que la bourse est une source de rémunération intéressante de leur épargne. Mais surtout pour pouvoir se protéger contre l’inflation, il vaut mieux se réfugier dans des valeurs boursières », a-t-il soutenu.
Revenant sur les transactions, Dr Edoh souligne que 1,85 milliard de Fcfa sont transigés par jour, soit environ 3 millions de dollars. Il s’en réjouit car selon lui, par rapport aux années antérieures, c’est une performance. « On était, il y a quelques années, à moins de 600 millions de Fcfa transigés chaque jour. C’est vrai que 3 millions de dollars transigés par jour, c’est peu pour une bourse émergente qui doit enregistrer 10 millions de dollars de valeurs transigés par jour », fait-il remarquer.
L’objectif aujourd’hui de la Bourse, c’est d’atteindre chaque jour au moins 10 millions de dollars. Lorsque l’institution atteindra ce niveau, l’on aura à affaire à un marché plus dynamique, plus liquide et que les coûts de transactions baisseront pour tenir compte de ces volumes assez importants de transactions.
Les perspectives
2025-2030
La Brvm espère poursuivre sur la même lancée cette année et les années à venir. Elle peut déjà exprimer son satisfécit de la nouvelle introduction en 2025 : la banque internationale de l’industrie et du commerce du Bénin. Si cette Ipo (Initial public offering) se boucle, selon le Directeur général, la société se fera cotée à la Brvm. Mais également, si les tendances se maintiennent, l’on aura encore probablement un appétit croissant des investisseurs, vu les performances de l’année dernière. C’est dire que ces derniers auront encore confiance en la Brvm pour vouloir acheter des valeurs mobilières au cours de l’année 2025. Cela pourra favoriser une augmentation des cours de l’ensemble des sociétés cotées et par conséquent, de la capitalisation de la bourse. « Il faut dire qu’au-delà de cet engouement que les investisseurs peuvent avoir pour la bourse, nous avons les nouveaux produits, services et une campagne de communication qui va être intensifiée vis-à-vis des investisseurs, particuliers, institutionnels et internationaux. Nous pensons que tout cela aura des fruits pour la Brvm en 2025 », précise-t-il.
La Bourse milite pour le développement du marché. Pour y arriver, le Directeur général souhaite que l’on soit attentif à certains aspects. Pour lui, il faut accélérer le développement de champions nationaux. Autrement dit, renforcer le développement du secteur privé. Dr Edoh Kossi Amenounve a dit l’engagement de son institution à accompagner ces champions pour développer leurs activités. Il faut également prendre en compte les besoins des jeunes investisseurs et promouvoir l’usage des nouvelles technologies dont l’Intelligence artificielle (IA). Une stratégie qui pourrait favoriser l’inclusion boursière et changer le business modèle des Sociétés de gestion et d’intermédiation (Sgi). La Brvm n’oublie pas aussi le renforcement de la sécurité et de la cyberdéfense ainsi que l’intégration de la durabilité dans les stratégies des entreprises .