BRVM : L’indice composite a connu une hausse de 28,89% en 2024

La Brvm a réalisé un excellent travail au cours de l'année 2024. (Ph: Dr)
La Brvm a réalisé un excellent travail au cours de l'année 2024. (Ph: Dr)
La Brvm a réalisé un excellent travail au cours de l'année 2024. (Ph: Dr)

BRVM : L’indice composite a connu une hausse de 28,89% en 2024

Le 17/01/25 à 03:20
modifié 17/01/25 à 10:12
Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Amenouné, est satisfait des performances enregistrées par son institution au cours de l’année écoulée. Il a exprimé sa satisfaction le jeudi 16 janvier 2025, à Abidjan, à l’occasion de la présentation du bilan des actions menées en 2024 et les perspectives de la période 2025-2030.

« La Brvm est satisfaite du bilan de l’année 2024 puisque tous nos indicateurs sont au vert. Que ce soit l’indice de toutes les sociétés cotées, la capitalisation boursière des volumes transigés, les valeurs transigées, etc. », a expliqué Dr Edoh Kossi Amenouné.

En effet, l’indice composite a connu une progression de 28,89% en 2024 contre environ 5% en 2023. La capitalisation qui était de 7 900 milliards de F Cfa en fin d’année 2023, a atteint plus de 10 mille milliards de F Cfa en fin d’année 2024, soit près de 2000 milliards de progression avec une seule nouvelle admission le 13 décembre 2024. « Les valeurs transigées aussi ont augmenté. Nous sommes passés de 396 à plus de 460 milliards de valeurs transigées sur la bourse », s’est réjoui le directeur général de la Brvm.

Dr Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la Brvm. (Ph: Dr)
Dr Edoh Kossi Amenounvé, directeur général de la Brvm. (Ph: Dr)



Pour lui, beaucoup de gens s’intéressent désormais à la bourse parce que voulant acheter des valeurs mobilières, avoir des actions pour pouvoir bénéficier des dividendes ou de la plus-value. En d’autres termes, les investisseurs ont compris que la bourse est non seulement une source de rémunération intéressante mais aussi et surtout une source de protection.

A l’en croire, l’objectif est d’arriver à transiger à la Brvm chaque jour, 10 millions de dollars. « Quand on va arriver à ce niveau-là, on verra que le marché sera plus dynamique, liquide et les coûts de transactions naturellement vont baisser pour tenir compte de ce volume assez important », explique-t-il. Avant de souligner que la Brvm représente à ce jour, 15% du Produit intérieur brut (Pib) de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine).

En outre, pour l’année 2024, il y a eu cinq augmentations de capital sur le marché des actions et 29 nouvelles introductions à la Brvm sur le marché obligataire. Cinquième bourse après Johannesburg, Casablanca, Lagos et Le Caire, pour les cinq prochaines années, c’est-à-dire de 2025 à 2030, la Brvm compte se donner tous les moyens nécessaires pour s’inscrire dans la durabilité.

Pour cette prospective, il s’agit d’arriver à une Brvm verte, digitale, disruptée et complète, a précisé Dr Edoh Kossi Amenounvé, le premier responsable de cette institution boursière. Ainsi, les enjeux de la durabilité et des changements climatiques seront intégrés, la Brvm tiendra compte désormais de l’évolution démographique et des besoins immobiliers.

En effet, 250 000 logements supplémentaires sont nécessaires chaque année pour faire face à l’impact combiné de l’urbanisation rapide et de la croissance démographique au sein de l’Uemoa. La Brvm compte investir davantage dans l’immobilier pour combler ce vide.

Dans la même veine, elle mettra en place des produits adaptés à la jeunesse à travers des fonds négociés en bourse ; l’optimisation des rendements et couverture à travers le marché des produits dérivés. Un accent sera également mis sur les industries extractives telles que les mines, l’énergie, l’agriculture, la culture et surtout la Bourse des matières premières agricoles de Côte d’Ivoire (Bmpa-CI).

Mais pour y parvenir, la Brvm est consciente qu’elle doit s’adosser sur plusieurs leviers de développement du marché. Il s’agit, entre autres, de la politique budgétaire vertueuse pour une meilleure croissance ; l’accélération du développement des champions nationaux ; l'encouragement de l’épargne locale et de la diaspora ; l’usage de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies.

Il sera question également de l’intégration de la durabilité dans les stratégies des entreprises pour une croissance inclusive et résiliente.



Le 17/01/25 à 03:20
modifié 17/01/25 à 10:12