Violences conjugales : Un époux condamné à 3 mois de prison

Femme battue. (DR)
Femme battue. (DR)
Femme battue. (DR)

Violences conjugales : Un époux condamné à 3 mois de prison

Le 18/01/25 à 07:41
modifié 18/01/25 à 17:25
Mariés depuis 2019 et parents d’un enfant de 5 ans, la relation entre M. et Mme K.B.I n’est plus au beau fixe. Le couple s’est retrouvé devant les juridictions précisément à l’audience des flagrants délits du Tribunal d’Abidjan, le jeudi 16 janvier 2025.

L’homme est accusé de coups et blessures par sa femme.

À écouter Mme K.B.I, son mari la bat tout le temps. Au début, elle n’en parlait pas, mais la goutte d’eau qui a fait déborder la vase date de juillet 2024. Pour un malentendu, ce dernier l’a battue au point où elle ressentait des douleurs atroces et avait des ecchymoses (bleus) sur tout le corps. N’en pouvant plus, elle s’est rendue à la police et a quitté la maison conjugale de peur de trouver la mort un jour.

Devant les juges, dame K.B.I a souhaité retirer sa plainte et ne s’est pas constituée en partie civile pour réclamer de l’argent à son époux. Cette décision n’a pas empêché le juge de poursuivre son procès.

Le juge a voulu avoir la version de M. K.B.I. Répondant à l’interrogatoire, il a déclaré ne l’avoir pas battue. Et qu'il a juste saisi fortement ses bras. Une affirmation rejetée par la juridiction qui avait devant elle des images qui attestaient les dires de l’épouse.

Le juge a donc condamné M. K.B.I à 3 mois de prison avec sursis et à payer une amende de 100 000 F Cfa à l’Etat de Côte d’Ivoire.

C’est avec des pleurs que l’accusé s’est repenti. « Je demande pardon à mon épouse », a-t-il dit en sanglot.

Et son avocat d’indiquer à l’assemblée et aux juges que son client ne verse pas des larmes de crocodile, mais des larmes sincères pour avoir posé de vilains actes. Il a par ailleurs rassuré que M. K.B.I ne fera plus cette erreur. Aussi a-t-il ajouté que pour l’heure, le couple ne vit pas sous le même toit.


Le 18/01/25 à 07:41
modifié 18/01/25 à 17:25