Enseignement supérieur : 400 enseignants-chercheurs et chercheurs ivoiriens bientôt en France pour un renforcement des capacités

Des enseignants-chercheurs et chercheurs ivoiriens heureux de recevoir leurs parchemins, de retour de la France. (Dr)
Des enseignants-chercheurs et chercheurs ivoiriens heureux de recevoir leurs parchemins, de retour de la France. (Dr)
Des enseignants-chercheurs et chercheurs ivoiriens heureux de recevoir leurs parchemins, de retour de la France. (Dr)

Enseignement supérieur : 400 enseignants-chercheurs et chercheurs ivoiriens bientôt en France pour un renforcement des capacités

Le 19/01/25 à 14:39
modifié 19/01/25 à 14:41
Le projet d’appui du développement de l’Enseignement des sciences, de la technologie, de la recherche et de l’innovation (Adestri) du troisième C2D a été validé par le Conseil d’administration de l’Agence française de développement le 19 septembre 2024. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, l’a indiqué la soirée du vendredi 17 janvier 2025, à la résidence de l’ambassadeur de France à Abidjan-Cocody. Cette initiative favorisera le départ de quatre cents (400) enseignants-chercheurs et chercheurs des Universités et grandes école publiques ivoiriennes pour la France en vue de se perfectionner, dans les institutions académiques de ce pays européen.

Adama Diawara décide de poursuivre cette aventure en confiant à nouveau à Campus France « la gestion toutes les mobilités » du troisième C2D en tant que partenaire technique. Car pour lui, à travers cette collaboration, les enseignants-chercheurs et chercheurs ivoiriens ont la possibilité de se former dans les laboratoires de recherche en France, de participer à des séminaires, des colloques et des conférences internationales et de renforcer leur réseau de contacts professionnels. « En renforçant la qualité de notre recherche et de notre enseignement supérieur, nous contribuons non seulement au développement de notre pays, mais également à la construction d’une société plus compétitive, plus ouverte et plus résiliente face aux défis contemporains et futurs », affirme le premier responsable du département ministériel.

Celui-ci décide surtout de continuer la collaboration en raison de l’impact tellement positif que le projet a eu sur un premier groupe de 63 enseignants-chercheurs qui ont terminé leur formation dans le cadre des C2D 1 et C2D 2. Dans la soirée du vendredi, à la résidence de l’ambassadeur, ces derniers ont reçu leurs attestations de fin de perfectionnement. Selon le ministre, ils étaient allés en immersion pour une durée d’un mois dans les universités françaises. Cette immersion a permis d’améliorer leurs compétences qui impactera aussi positivement la qualité du sous-secteur enseignement supérieur et recherche scientifique. Le financement était d’environ 4 milliards de Fcfa, au dire d’Adama Diawara.

Pour l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, l’éducation de manière globale, depuis l’école primaire jusqu’à l’enseignement supérieur, est essentielle pour la qualité, la technicité et la compétence. Il soutient que la Côte d’Ivoire est un pays qui marche et s’investit davantage dans une politique de transformation et rentre désormais dans une nouvelle phase avec le minerai, le gaz et le pétrole. Ce pays doit avoir besoin de ressources humaines de « très hauts niveaux ».



Le 19/01/25 à 14:39
modifié 19/01/25 à 14:41