Financement de l’enquête démographique et de santé: Le gouvernement en quête de 4,3 milliards de F Cfa
Une table ronde de mobilisation de ressources financières s'est tenue le 21 janvier, à l'immeuble Sciam, au Plateau, en présence du ministre de l'Économie, du Plan et du Développement.
L’Agence nationale de la statistique (Anstat) dirigée par Thiékoro Doumbia, en collaboration avec le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a organisé, hier, à Abidjan, une table ronde de mobilisation des ressources pour le financement de l’Enquête démographique et de santé (Eds) de la Côte d’Ivoire.
Cette table ronde vise à avoir l’adhésion et la participation financière des partenaires au développement; obtenir leurs engagements financiers et les périodes de concrétisation; valider le chronogramme d’activité et identifier les structures du cadre institutionnel de l’Eds-CI 2025, notamment les comités de pilotage et technique.
La ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a indiqué que cette enquête est une source de données importantes pour le suivi et l’évaluation des politiques publiques du gouvernement et des partenaires au développement. « Nous mesurons tout l’intérêt de réaliser l’Eds en cette année 2025, pour un budget prévisionnel de 5,3 milliards de F Cfa. Le gouvernement ivoirien s’engage à financer, comme par le passé, cette opération à hauteur de 1 milliard de F Cfa et nous voulons pouvoir compter sur votre accompagnement pour financer le gap », a dit Nialé Kaba aux partenaires financiers.
Pour la ministre, l’édition 2025 de l’Eds intervient dans un moment stratégique marqué par la revue globale du Plan national de développement 2021-2025 et la préparation du Plan national de développement 2026-2030. En effet, les résultats permettront de valider le rapport et la revue globale du Plan national de développement 2021-2025 et de disposer d’indicateurs de référence pour le suivi de l’évaluation de la performance du Pnd 2026-2030.
La ministre du l’Économie, du Plan et du Développement a remercié toutes les agences et organisations qui ont déjà manifesté leur intérêt à l’Eds en formulant des intentions de financement. « La rencontre de ce jour donne l’opportunité de confirmer ces intentions », a-t-elle insisté, invitant les agences qui n’ont pas encore manifesté leur intention à le faire.
« Afin de s’assurer de pouvoir réaliser toutes les phases préparatoires et la collecte principale des données avant septembre 2025, pour ne pas attendre le mois d’octobre où il sera pratiquement difficile de faire des prélèvements, il est nécessaire de réunir, durant ce premier trimestre 2025, au minimum 68% du budget, soit 4,3 milliards de FCfa », a proposé Nialé Kaba.
Le Directeur général de la Santé, professeur Samba Mamadou, représentant le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a rappelé que l’Eds se réalise tous les cinq ans pour permettre d’avoir des données récentes et probantes, notamment sur la santé de la mère et de l’enfant et la répartition du dispositif sanitaire sur l’ensemble du territoire. « Nous sommes convaincu que cette enquête permet à la fois d’apprécier tous les efforts que le gouvernement fait en matière de santé ainsi que ceux du ministère de la Santé, pour qu’on puisse apprécier le travail qu’on fait », souligne-t-il.
Pour la coordonnatrice résidente du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Hélène N’Garnim-Ganga, cette table ronde marque une étape déterminante dans les efforts du pays pour renforcer la production de données statistiques fiables. Selon elle, les résultats de l’Eds 2025 joueront un rôle central dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation du Cadre de coopération pour le développement durable (Ccdd) 2026-2030.
« Cette enquête dépasse le simple cadre de collecte de données. Elle constitue un outil stratégique pour évaluer les progrès réalisés, identifier les insuffisances persistantes et orienter les politiques publiques fondées sur les évidences dans des données critiques comme la santé, l’éducation, la protection sociale et l’environnement », note-t-elle.
L’enquête démographique et de santé a été présentée aux partenaires financiers par le Directeur général de l’Anstat, Thiékoro Doumbia.
La ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a indiqué que cette enquête est une source de données importantes pour le suivi et l’évaluation des politiques publiques du gouvernement et des partenaires au développement. « Nous mesurons tout l’intérêt de réaliser l’Eds en cette année 2025, pour un budget prévisionnel de 5,3 milliards de F Cfa. Le gouvernement ivoirien s’engage à financer, comme par le passé, cette opération à hauteur de 1 milliard de F Cfa et nous voulons pouvoir compter sur votre accompagnement pour financer le gap », a dit Nialé Kaba aux partenaires financiers.
Pour la ministre, l’édition 2025 de l’Eds intervient dans un moment stratégique marqué par la revue globale du Plan national de développement 2021-2025 et la préparation du Plan national de développement 2026-2030. En effet, les résultats permettront de valider le rapport et la revue globale du Plan national de développement 2021-2025 et de disposer d’indicateurs de référence pour le suivi de l’évaluation de la performance du Pnd 2026-2030.
La ministre du l’Économie, du Plan et du Développement a remercié toutes les agences et organisations qui ont déjà manifesté leur intérêt à l’Eds en formulant des intentions de financement. « La rencontre de ce jour donne l’opportunité de confirmer ces intentions », a-t-elle insisté, invitant les agences qui n’ont pas encore manifesté leur intention à le faire.
« Afin de s’assurer de pouvoir réaliser toutes les phases préparatoires et la collecte principale des données avant septembre 2025, pour ne pas attendre le mois d’octobre où il sera pratiquement difficile de faire des prélèvements, il est nécessaire de réunir, durant ce premier trimestre 2025, au minimum 68% du budget, soit 4,3 milliards de FCfa », a proposé Nialé Kaba.
Le Directeur général de la Santé, professeur Samba Mamadou, représentant le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a rappelé que l’Eds se réalise tous les cinq ans pour permettre d’avoir des données récentes et probantes, notamment sur la santé de la mère et de l’enfant et la répartition du dispositif sanitaire sur l’ensemble du territoire. « Nous sommes convaincu que cette enquête permet à la fois d’apprécier tous les efforts que le gouvernement fait en matière de santé ainsi que ceux du ministère de la Santé, pour qu’on puisse apprécier le travail qu’on fait », souligne-t-il.
Pour la coordonnatrice résidente du système des Nations unies en Côte d’Ivoire, Hélène N’Garnim-Ganga, cette table ronde marque une étape déterminante dans les efforts du pays pour renforcer la production de données statistiques fiables. Selon elle, les résultats de l’Eds 2025 joueront un rôle central dans la mise en œuvre et le suivi-évaluation du Cadre de coopération pour le développement durable (Ccdd) 2026-2030.
« Cette enquête dépasse le simple cadre de collecte de données. Elle constitue un outil stratégique pour évaluer les progrès réalisés, identifier les insuffisances persistantes et orienter les politiques publiques fondées sur les évidences dans des données critiques comme la santé, l’éducation, la protection sociale et l’environnement », note-t-elle.
L’enquête démographique et de santé a été présentée aux partenaires financiers par le Directeur général de l’Anstat, Thiékoro Doumbia.